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Tobias Hume
(ca. 1570-1645)
Musicall Humors |
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Description
Artiste / Performer :
Jordi Savall,
viole de gambe à sept cordes -
seven string viola da gamba / Barak Norman (Londres- 1697)
Lieu d'enregistrement / Recording site:
Collégiale du Château de Cardonna (Catalogne
/ Catalunya)
Dates d'enregistrement:
18 et 19 février 2004
Recording dates: February
18 & 19, 2004
Durée totale / Total time: 70 : 10
Éditions
antérieures
(Astrée
7723 / Naïve 9919)
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Appréciation (s) /
Review(s) |
12/2004 |
#
518 (10/2004) |
# 67(11/2004) |
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LE MONDE DE LA MUSIQUE
# 291 (10/2004) |
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Tobias Hume
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Tobias Hume |
Extrait du site web/ From the Web site |
Ma rencontre avec les «
Musicall Humors »
Jordi
Savall (Prague, 28 mai 2004)
C’était il y a presque quarante ans,
vers la fin d’un chaleureux été de 1964, que je découvris avec une
grande curiosité l’existence des Musicall Humors de Tobias
Hume. Je venais de finir mes études de violoncelle et de musique au
Conservatoire Supérieur de Barcelone, et je commençais alors en vrai
autodidacte l’étude et l’apprentissage de la viole de gambe, un
instrument alors rarissime, qui était joué seulement par une poignée
de pionniers et d’amateurs éclairés, très éparpillés dans le monde.
Après le Trattado de Glosas de Diego Ortiz (Rome, 1553)
première publication dédiée essentiellement à l’Art de
l’improvisation (pour viole de gambe et accompagnement), le recueil
The First Part of Ayres contenant les Musicall Humors
de Tobias Hume (imprimé a Londres en 1605), était la première
édition historique d’œuvres composées pour la Basse de viole seule.
Contenant plus d’une centaine de pièces pour cet instrument, il
devenait ainsi une source unique et très importante pour la
connaissance de son répertoire, et de son histoire.
J’avais hâte de trouver l’occasion d’étudier ces recueils aux titres
fascinants et aux tablatures mystérieuses. Elle se présenta quelques
mois plus tard à Londres, dans le silence magique de la Salle de
lecture du British Museum. Je me souviens encore de la fièvre avec
laquelle je me figurais, en ce lieu vénérable, comment pourraient
sonner ces Loves farewell, ces Death & Life, ou
les différentes Souldiers March, Galliards et Resolutions,
tout en essayant de découvrir les clés nécessaires pour déchiffrer
ce langage spécialement codifié dans des anciennes notations et
tablatures.
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HUME |
How I became acquainted
with the “Musicall Humors”
Jordi
Savall (Prague, 28th of May 2004)
It was almost forty years ago, as the
hot summer of 1964 drew to its close, that I made the fascinating
discovery of the Musicall Humors of Tobias Hume. I had just
completed my cello and music studies at the Barcelona Conservatoire
and was beginning to study and teach myself the viola da gamba, an
instrument which at that time was extremely rare and played by only
a handful of pioneers and enlightened enthusiasts scattered all over
the world.
After the Trattado de Glosas by Diego Ortiz (Rome, 1553), the first
published work essentially devoted to the art of improvisation (for
viola da gamba and accompaniment), The First Part of Ayres,
containing the Musicall Humors of Tobias Hume (printed in London in
1605), was the first historical edition of works composed for the
solo bass viol. With more than one hundred pieces for this
instrument, it became a unique and major source for our
understanding of the bass viol’s repertory and historical
development.
I was eager to find an opportunity to study these collections with
their fascinating titles and intriguing tablatures. That
opportunity came a few months later in London, in the magical
silence of the British Library’s Reading Room. I can still remember
my excitement in that venerable place as I imagined how Loves
Farewell, Death & Life, and the various Souldiers March, Galliards
and Resolutions might sound, and tried to crack the code of those
old notation systems and tablatures.
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HUME
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Gramophone-
(12/2004)
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GRAMOPHONE
ARCHIVE
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Subscription
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Analyste: Duncan
Druce
Condensé (traduction libre par Classic @ la
carte):
» En caractérisant la musique de Hume de la sorte, Savall nous
livre une prestation bien typée, aux rythmes très libres, ce qui
fait que la musique ne nous parait jamais guindée ou mécanique. Avec
une si grande liberté d’improvisation, il est souvent difficile de
suivre la ligne mélodique de base - ce qui est tout
particulièrement vrai pour les Pavanes, où (nous dit Duncan
Druce) j’aurais aimé que soit davantage accentuée la mesure de danse
solennelle ».
Il ajoute : « Je suis toutefois fort reconnaissant à Savall d’avoir
contribué à enrichir la discographie de Hume de si belle façon et
avec autant de classe. C’est un disque bien ciselé, assorti d’un
essai
fascinant sur la compositeur par David Pinto ».
Traduction libre par Classic @ la
carte |
Reviewer:
Duncan Druce
Abridged version-:
»Jordi
Savall’s cultivated, elegant style is very appropriate for much of
the music…”
”In characterising the music so strongly, Savall’s rythms are often
very free…”
”… with such improvisatory freedom it’s often quite difficult to
follow the basic metre…”
Nevertheless, writes Duncan Druce, “… I’m very grateful to Savall
for extending the Hume discography so effectivelt and stylishly.
It’s a finely produced disc, too, with a fascinating essay about he
composer by David Pinto”.
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Full text |
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Diapason- # 518
10/2004
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Appréciation
Evaluation |
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Subscription |
Analyste: Roger
Tellart
Résumé ou abrégé:
Pour
Roger Tellart, « … cette nouvelle vision des « Humeurs Musicales »
(Londres, 1605) renouvelle son triomphe, approfondit et nuance les
caractères plus qu’elle ne les met en cause ».
Dans cette nouvelle interprétation, vingt deux ans après la première
(Astrée
7723 / Naïve 9919), Savall nous permet de
découvrir dans « les mondes imaginaires de «Hume » « … un
foisonnement d’humeurs promis par le titre, hier insolent et
rugueux, (mais qui) s’est métamorphosé en aventure poétique… »
Tellart conclut son analyse en nous invitant à « … longtemps
fréquenter ce disque, son ironie, ses esquives, sa noble pudeur pour
l’apprivoiser… »
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Reviewer:
Roger Tellart
Abridged version - (Translation by Classic @
lacarte)
According to Roger Tellart, « … this new vision
of the « Musicall Humors » (London, 1605) renews its triumph,
goes thoroughly into and blends the characters more than it
questions them.”
In this new recording, twenty two years after his first encounter
with this music,
(Astrée
7723 / Naïve 9919),
Savall allows us to discover in “the imaginary worlds of Hume” “… an
abundance of humors as promised in the title, yesterday insolent and
rough, (which however) has transformed itself into a poetical
adventure…”
Tellart concludes his article with an invitation “… to listen often
to this recording, its irony, its evasiveness, its noble modesty so
as to tame it.”
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Classica- # 67
(11-2004)
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Appréciation:
Evaluation:
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Analyste: Stéphan Vincent-Lancrin
Résumé ou abrégé:
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