Marin Marais (1656-1728)
Suitte d'un Goût Étranger
Pièces de viole du IV Livre, 1717
  Le Parnasse de la Viole, Vol. III  
 

Édition originale/Original recording
AliaVox AVSA 9851 (A + B)
Code barres / Bar code : 7619986398518

Description

Artistes / Performers :
Jordi Savall, Pierre Hantaï, Philippe Pierlot, Rolf Lislevand, Xavier Diaz-Latorre, Andrew Lawrence-King, Pedro Estevan

Lieu d'enregistrement / Recording site: Saint-Michel en Thiérache (Aisne-France)

Dates d'enregistrement:  
21 et 31 août - 1,7 et 8 septembre 2006
Recording datesAugust 21 and 31, Sept. 1,7,8 - 2006

Durée totale / Total time: 
CD "A": 47:59'  -  CD "B": 56:39'





 

 
 

 

Jordi Savall revisite le chef-d'oeuvre de Marin Marais et nous livre l'intégrale du 4ième livre des pièces de viole (1717)

"L'essence même de Marais: Jordi Savall complète une surprenante odyssée musicale."

Gramophone - 03/2007
Jordi Savall revisits the masterpiece of Marin Marais and gives us the integral version of Marais' 4th book of pieces for the viol (1717)


"The essence of Marais: Jordi Savall completes a striking musical odyssey."

Gramophone - 03/2007

Évaluations recensées / Reviews located


03/2007
See below


# 542 - 12/2006
Lire ci-dessous


   # 87 - 11/2006
Lire ci-dessous


# 44 - 02/2007
Lire ci-dessous


Opus Haute Définition

(13/11/2006)


# 317 (02/2007)
Lire ci-dessous

 


par Frédéric Platzer


Par: Alexandre Pham


Par: Benjamin Reissenberger


Par: Thierry Hervé


Marin Marais (1656-1728)


Marin Marais (1656-1728)


Extrait du livret / From the liner notes
Jordi Savall -
Bellaterra, été 2006.

RENCONTRES AUTOUR D'UNE VIOLE

Aujourd’hui (trente ans après (un) premier enregistrement réalisé en 1977
*), j’ai choisi de revenir à cette extraordinaire « Suitte d’un goût étranger » et de l’enregistrer intégralement, dans la totalité de ses 33 pièces, convaincu qu’elle nous offre l’essence et la perspective la plus complète de l’art de Marin Marais. Un art finalement libéré des ordonnances classiques, la « Suitte » n’a pas de Prélude et elle compte seulement douze danses, et encore des danses très particulières ; Allemande pour le sujet et gigue pour la basse, Allemandes « l’Asmatique, la Singulière (a 3), la Bizare, la Superbe », Gigue « la Caustique ». Marais abandonne aussi la tonalité de base, et comme dans Le Labyrinthe il nous invite à nous promener dans les tonalités les plus variées et extrêmes pour l’époque; de mi bémol majeur à fa dièse majeur, en passant par mi (naturel) mineur, mi majeur, sol majeur, do majeur, la mineur, la majeur, ré majeur, ré mineur, fa majeur, fa mineur et fa dièse mineur. Cette suite nous présente une étonnante variété d’expressions allant des émotions les plus simples et ironiques (La Tourneuse, la Sauterelle), rustiques (Feste Champêtre, Muzette) et complexes (Caprice ou Sonate, la Minaudière), aux plus sophistiquées (Le Labyrinthe, L’Arabesque), spectaculaires (La Marche Tartare, Le Tourbillon), et secrètement émouvantes (La Reveuse, L’Amériquaine), jusqu’au Badinage final très mystérieux et assez nostalgique malgré son titre. 

* ASTRÉE - E 7727 (1997) et NAÏVE 9932

 

ENCOUNTERS AROUND A VIOL

Now (thirty years after that original recording in 1977
*), I have decided to return to the extraordinary “Suitte d’un goût étranger” and record it in its entirety, with all its 33 pieces, in the conviction that it is here that we find the true essence and the fullest expression of the art of Marin Marais. It is an art finally freed from the traditional rules. This “Suitte” has no Prelude and consists of only twelve dances – and very unusual dances they are, too: Allemande for the subject and Gigue for the bass line, Allemande l’Asmatique, Allemande la Singulière (for 3 parts), Bizare, Superbe, Gigue la Caustique. Marais also departs from the basic key and, as in Le Labyrinthe, he leads us through a wide variety of keys that are unusual for the period: from E flat major to F sharp major, including E (natural) minor, E major, G major, A major, C major, A minor, A major, D major, D minor, F major, F minor and F sharp minor. It offers an astonishing variety of emotions, ranging from the simplest and most ironic (La Tourneuse, the Sauterelle) and rustic (Feste Champêtre, Muzette) to the complex (Caprice and Sonate, the Minaudière) and highly sophisticated (Le Labyrinthe, L’Arabesque), as well as the spectacular (La Marche Tartare, Le Tourbillon) and the intimately moving (La Rêveuse, L’Amériquaine), and, in spite of its title, the intensely enigmatic and nostalgic concluding Badinage.

* ASTRÉE - E 7727 (1997) et NAÏVE 9932

 

Gramophone- (03/2007)

 

Subscription
Abonnement

Analyste: Julie Anne Sadie
Condensé (traduction libre):

Julie Anne Sadie écrit au sujet de cet enregistrement de l'intégrale de la "Suitte d'un Goût Étranger" que "... la maîtrise de la viole dont fait preuve Savall est irréprochable".
Au sujet de cette pièce intitulée "Le Labyrinthe", qui est en fait la plus longue de la suite, elle écrit: "Savall la connaît tellement bien qu'il semble l'interpréter en suivant une stratégie, tout comme un coureur de marathon."
Madame Sadie accueille fort bien cet enregistrement mais exprime toutefois une réserve. "Les auditeurs, écrit-elle, noteront peut-être toutefois avec consternation (dismay) le son trop sec de la viole solo de cet enregistrement, en contraste avec les autres instruments d'accompagnement qui sont plus résonants..."
"Néanmoins, ... dans "Le Tourbillon" fugace, dans "L'Allemande l'Asmatique", "L'Arabesque" et la toute dernière "Le Badinage", le ton éphémère, argenté de Savall convient tout à fait à cette musique".
Elle conclut en ces termes: "Nous devons lui être reconnaissants d'avoir enregistré cet admirable odyssée musicale".

Reviewer: Julie Anne Sadie
Abridged version-: 

Julie Anne Sadie writes about this recording of the 33 pieces of the Suitte d'un Goût Étranger

that "... Savall's command of the viol cannot be faulted".
About the piece entitled "Le Labyrinthe - IV.74", which is the longest one of this Suite, she writes "Savall  knows it so well and seems to play according to a strategy, like a marathon runner".

Being altogether eulogistic about the recording, she has one reservation. "Listeners may, however, note with dismay the unduly dry sound of the solo viol in the recording, in contrast to the more resonant continuo instruments ..."
"Yet ... in the fleeting "Tourbillon", the short-breathed "Allemande l'Asmatique", "L'Arabesque" and the concluding "Le Badinage", Savall's silvery, ephemeral tone undeniably suits the music".
Julie Anne Sadie concludes in the following terms: "We must be grateful to him for recording this remarkable musical odyssey."

 

Appréciation 
~~~~~
Evaluation
Performance: *****
Sound: ****

Abonnement
Subscription

"This is repertoire Savall has grown up with, grown through indeed, and to which he returns with enthusiasm enflamed.It’s not hard to see why. With its piquant character pieces the Suitte is a gift to a performer with Savall’s instinctive flair – from the raspy wheeze of the ‘asthmatic’ Allemande to the gruff swagger of the ‘Marche Tartare’, the quasi operatic scena of ‘Le Labyrinthe’ to the frothy intercourse of ‘Le badinage’. He’s not afraid to include percussion in a continuo. Thus does the ‘Feste Champêtre’ twinkle, thrumming guitar enriching the mix. Savall takes the technical difficulties in his
stride; there’s no hint of strain. Above all, despite Savall’s pivotal role, you quickly sense that here are a group of musicians, perfectly attuned to the music in hand, putting their rehearsal pencils to one side, and letting their hair down
".

 
Diapason- 542
12/2006


 


Appréciation 


Evaluation

Abonnement
Subscription

Analyste: Gaëtan Naulleau
Résumé ou abrégé: 
Adoptant un ton très jubilatoire, Gaëtan Naulleau n’a que des éloges pour cet enregistrement de la « Suitte d’un goût étranger » de Marais. Entendez ici ‘étrange’, inattendu, inouï, nous précise Naulleau. D’entrée de jeu, écrit-il, c’est  cette Marche tartare qui nous « … montre du doigt les mondes imaginaires que l’on traversera durant près de deux heures, elle ouvre grand l’espace qui sépare le bien-dire et l’évocation, la note et sa résonance. »
Poursuivant son appréciation de l’une et l’autre des pièces, il écrit : « Il y a de la magie dans cette Sauterelle qui n’est plus que geste, dans cette Fougade qui n’est que frémissements, dans ce Badinage murmuré, qui s’est dépouillé de tout contour ».
Il poursuit : « Une Rêveuse si grave peut dérouter. Savall ne montre absolument rien, laisse notre ‘regard’ plonger peu à peu dans la quasi-obscurité, sur les rêves amers de la belle endormie ».

Reviewer: Gaëtan Naulleau
Abridged version :

Gaëtan Naulleau is very eulogistic about this recording of Marin Marais’ « Suitte d’un goût étranger”, meaning in fact ‘strange’, unexpected, unbelievable says Naulleau.  Right from the beginning, he writes, it is the Marche tartare which “… points out at those imaginary worlds that we are about to visit for the next two hours, it leaves wide open the space which separates the well said and the evocation, the note and the resonance.”

Pursuing with his appreciation of one or the other piece, he writes: “This Sauterelle is true magic, barely a gesture, and this Fougade is full of quivering sensitivity. This Badinage is pure murmur, deprived of all contour.”
”Such a grave Rêveuse may lead one astray, Savall doesn’t show anything, he lets us penetrate gradually into virtual darkness, deep into the bitter dreams of the sleeping beauty.”

Classica- # 87
11/2006



Appréciation:



Evaluation:

Abonnement
Subscription

Analyste: Serge Gregory
Résumé ou abrégé
La revue Classica Répertoire a proclamé CD du mois de novembre 2006 l’enregistrement de la « Suitte d’un Goût Étranger » réalisé par Savall et certains de ses comparses de toujours. Le chroniqueur Serge Gregory ne peut s’empêcher ici de faire la comparaison entre l’enregistrement (partiel) de ces pièces réalisé en 1977 et le présent enregistrement.
 »Quels changements en trente ans? » écrit-il. « L’inspiration ? intacte! La fougue accrue par les ans qui semblent rajeunir ce sexagénaire… techniquement c’est inattaquable… Observez la maîtrise de l’archet… »

Par ailleurs Serge Gregory souligne la contribution émérite des compagnons que Savall a sollicité pour contribuer à « sa » vision de Marais : Andrew Lawrence-King, harpiste, Pedro Estevan, percussionniste, Rolf Lislevand, théorbe et Xavier Diaz-Latorre, guitariste.

Il conclue son appréciation en ces termes : « Bref, dans ce répertoire qu’il pratique depuis si longtemps et qu’il connaît comme s’il en était lui-même l’auteur, Savall nous emporte littéralement. »
 

Reviewer: Serge Gregory
Abridged version :

The French magazine Classica Répertoire has proclaimed this recording of Marais’ « Suitte d’un Goût Étranger” by Savall and his companions as the recording event for the month of November 2006.
In his review, Serge Gregory cannot avoid comparing this recording with that of 1977. At the time, Savall had recorded 11 of the 33 pieces of Marais’ “Fourth Book of Pieces for the Viol, 1717”. (Astrée -      )

“What are the differences in this thirty year span?” “His inspiration? Untouched! His passion? Increased by the years which seem to make this sixty-six old musician younger. … we must admit that his physical fitness is surprising… technically speaking it can’t be beaten, and nothing here can diminish the pleasure derived from the music.”
Further on, Gregory mentions the meritorious contribution of those musician-friends invited by Savall to partake in “his” vision of Marais: Andre Lawrence-King, (harp), Pedro Estevan (percussions), Rolf Lislevand (theorb) and Xavier Diaz-Latorre (guitar).
He concludes his review in the following terms: “In short, in this repertory which he has been visiting for so many years and with which he is so familiar as if he were the composer himself, Savall takes us away literally.”

Classica- # 88
12/2006 - 01/2007

Appréciation:



Evaluation:

Abonnement
Subscription

Analyste: Philippe van den Bosch
Résumé ou abrégé
Dans un autre article signé Philippe van den Bosch, Classica Répertoire souligne la qualité de l’enregistrement sous l’angle de la prise de son. Ce chroniqueur écrit : La basse de viole de Jordi Savall est restituée toute en finesse, avec une précision hallucinante qui permet de saisir le râpeux de l’archet sur la corde. On savoure l’expansion et la résonance du moindre son, par exemple de corde pincée, dans l’espace, comme les dialogues avec une deuxième basse de viole, soutenus avec une charmante variété par diverses combinaisons instrumentales comportant théorbe, guitare, harpe, percussions et un discret clavecin placé judicieusement en retrait. Si le grave peut s’avérer ample et puissant, ce sont surtout des climats feutrés, des inflexions délicates et subtiles qui prévalent ici. »
Reviewer: Philippe van den Bosch
Abridged version :
In another article, Classica Repertoire evaluates this recording from a technical point of view. Philippe van den Bosch writes: “The sound of the bass viol of Jordi Savall is reproduced with utmost finesse, with astonishing precision and this allows one to hear all the harshness of the bow on the cords. We appreciate the expansion and the resonance of each sound, for example of a plucked cord, in space, as well as the dialogs with another bass viol, accompanied by various instrumental combinations, made up of theorb, guitar, harp, percussions and a very discreet harpsichord, located very judiciously in he background.”
Goldberg # 44
(02/2007)

 

Appréciation 

Evaluation

Goldberg a cessé de publier
avec le # 54
~~~~~~
Goldberg is no longer available.
# 54 was the last issue.

Analyste: Brian Robins
Résumé ou abrégé: 

Brian Robins montre un enthousiasme mitigé pour cet enregistrement  de la « Suitte d’un goût étranger » de Marin Marais. Il questionne surtout le choix de Savall d’utiliser un large éventail d’instruments autres que la viole en guise d’accompagnement à certaines pièces de Marais. D’après lui, l’utilisation du théorbe et  de la harpe est questionnable, mais il trouve surtout déplorable la contribution du guitariste Xavier La Torre de même que l’intrusion dans certaines pi`ces du percussioniste Pedro Estevan. Pour ce qui est de la prestation de Savall, il la trouve excellente. Il écrit : « Le maître (old master) est dans une forme exceptionnelle (vintage form), interprétant ces pièces avec une vaste palette de nuances et de couleurs qui nous séduit constamment, en fait, réussissant à faire « parler » son instrument de telle façon qu’aucun autre gambiste ne saurait le faire ».
Reviewer: Brian Robins
Full text:

Marais’ suite in an « unfamiliar style » forms the second and more technically difficult part of his fourth book of pieces for viola da gamba. Scored for between one and three viols and continuo, it was published in 1717 and comprises of 33 pieces. Up until now the most recommendable, if incomplete, version has been that of Christophe Coin, a marvellous Decca recording on which he was joined by Christophe Rousset and Vittorio Ghielmi in a generous selection of 24 of the pieces on one CD. Savall’s new recording gives us the complete suite, thus necessitating a second disc. Seasoned Savall observers will hardly be surprised to learn that he favours a more colourful array of continuo instruments than did Coin, finding a place for not only a theorbist, but also a guitarist, Lawrence-King’s harp and, on three tracks, even his ubiquitous percussionist Pedro Estevan. In fact Estevan’s contribution is here relatively innocuous, if superfluous; of more concern is the plucking of Diaz-Latorre’s, which in a piece like “L’Amériquaine” detracts from Savall’s own playing, particularly as the gambist brings such a delightfully light touch to the piece. The old master is indeed on vintage form throughout, playing with a range of expressive nuance and colour that consistently beguiles, while he retains the ability to make his instrument “speak” in a way not quite matched by any other gambist. While Coin’s may be the purer concept, there is an irresistible sense of magic in the air.


# 317 (02/2007)
 


Analyste: Philippe Venturini
Résumé ou abrégé: 

Venturini souligne l’excellente qualité de la prise de son de Manuel Mohino qui, dit-il, « … permet … d’apprécier les infinies nuances d’un jeu plus spontané que jamais. « … le trait virtuose, ajoute-t-il, a acquis une souplesse qui ferait passer l’interprétation pour l’improvisation, l’instrumentiste pour le créateur… »
Venturini conclue en ces termes : « La technique si particulière de Savall semble définitivement libérer le son de toute attache physique et mène l’auditeur de l’autre côté du miroir : les mystères du Labyrinthe, les songes étranges de La Rêveuse ou les propos ambigus du Badinage restent de mémorables expériences spirituelles. »

 
Reviewer: Philippe Venturini
Abridged version :


Venturini underlines the excellent workmanship of the sound engineer, Manuel Mohino, which “… allows us to appreciate the infinite nuances of Savall’s playing which is more spontaneous than ever”. He adds: “… Savall’s virtuosity is now so smooth that one is lead to believe that the interpretation is as if it were improvisation, as if the performer were the composer…”.
Venturini concludes in the following terms: “ Savall’s technique is so particular that it seem to free the sound from all physical bond and leads the listener beyond the mirror: the mysteries of the Labyrinthe, the strange dreams of La Rêveuse or the ambiguous words of the Badinage remain memorable spiritual experiences.”
   

 

 
 

Autres références disponibles via la base de données de Todd McComb:
(Site: http://www.medieval.org)

Article fort intéressant à propos de la viole de gambe:

"La vie après la mort ~ La viole de gambe au XVIIIème siècle"
par Peter Holman
Paru dans: Goldberg, # 42 (Octobre 2006, pp. 48-58)
 

Other available references  via
Todd McComb's date base:
(Site: http://www.medieval.org)
 



Dossier: "Marin Marais, un fils de cordonnier à la cour"
Le Monde de la Musique, # 313, octobre 2006

 

Autres sections d'intérêt sur ce site:

Other topics of interest on this site:

La viole de gambe - Parutions récentes

CD récompensés par la critique (Année 2010)
CD récompensés par la critique (Année 2011)

Harmonia Mundi / Gold - Appréciations

Goldberg Magazine - 1998-2008 - Les 50 meilleurs cd de la décennie

Viola da gamba - Recent releases

Awards - Year 2010 - The critics' choices
Awards - Year 2011 - The critics's choices

Harmonia Mundi / Gold - The critics' point of view

Goldberg Magazine - 1998-2008 - The 50 best cds of    the decade
 
 



Date de création de cette fiche: 25 mas 2008
Dernière mise à jour de cette fiche:
2023-04-19



This page was first published on:
March 25, 2008
This page was updated on:

04/19/23

 
   
 

To order / Commander
 

Sélectionnez votre pays et votre devise en accédant
à Presto Classical
(Bouton en haut à droite)

Livraison mondiale



 

Choose your country and curency when reaching
Presto Classical
(Upper right corner)

Worldwide delivery