Luigi Boccherini (1743-1805)
Fandango, Sinfonie & La Musica Notturna di Madrid
 

Édition originale/Original recording
Alia Vox 9845

Description

Artistes / Performers :
Le Concert des Nations
Dir.: Jordi Savall

With/Avec:
Rolf Lislevand, (guitare/guitar)
José de Udaeta, (castagnettes/castanets)
Bruno Cocset, (violoncelle/cello)
Manfredo Kraemer
, violon concertino
Pablo Valetti,  (violon II/violin)
 


Lieu d'enregistrement / Recording site: Abbaye de Saint-Michel en Thiérache (France)

Dates d'enregistrement:  
31/07 et 4/08 - 2005
Recording dates07/31 & 08/4 - 2005

Durée totale / Total time: 71'39


 

 
   
Appréciation (s) / Review(s)


40 (06/2006)


#


Répertroire
 # 79 (02/2006)



By Robert Levine


Par: Matthias Lange


Opus Haute Définition
(13/02/2006)


By: John Sunier


Luigi Boccherini (1743-1805)


Luigi Boccherini (1743-1805)

 


Extrait du livret / From the liner notes

LE MADRID DE BOCCHERINI

Texte de: ANDRÉS RUIZ DE TARAZONA

 La présence de Boccherini en Espagne et son séjour permanent à Madrid et ses environs, où son travail de création a justement commencé à porter ses fruits, ont été vus par certains musicologues comme assez incompréhen-sibles. L’un d’entre eux, il y a peu, s’étonnait de son départ de l’Italie pour l’Espagne, alors qu’il était passé par des villes telles que Milan, Vienne ou Paris et l’exprimait en ces termes : Du point de vue du centre de l’Europe, ce changement de domicile peut être considéré comme une démarche qui vous situe dans un cadre secondaire sur le terrain musical.
Et il ajoutait plus loin : Du point de vue de l’histoire de la composition, l’Espagne constituait un territoire secondaire dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Mais Madrid n’était pas si secondaire. L’année même de l’arrivée de Boccherini en Espagne, en 1768, mourait José de Nebra, l’un des grands maîtres du baroque espagnol, digne successeur des prestigieux Sebastián Durón et Antonio Literes. Nebra avait été le maître, de même que Domenico Scarlatti, du padre Antonio Soler, insigne figure de ces années-là.

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BOCCHERINI’S MADRID

Essay by: ANDRÉS RUIZ DE TARAZONA

The fact that Boccherini chose to be in Spain, living in or near Madrid at a time when his creative work was beginning to bear fruit, has been regarded by some musicologists as almost incomprehensible. Only recently, Christian Speck expressed his surprise that Boccherini should have left Italy and moved to Spain after having visited such cities as Milan, Vienna and Paris, remarking “From a central European perspective, the composer’s move tends to be seen as a step down the scale, placing him in the second league as far as the music world was concerned.” (1)

He then goes on to say, “From the point of view of the history of composition, Spain was something of a backwater during the second half of the 18th century.”

In fact, Madrid was far from being a musical backwater. In 1768, the very same year that Boccherini arrived in Spain, José de Nebra, one of the great masters of the Spanish Baroque and a worthy successor to renowned musicians such as Sebastián Durón and Antonio Literes, died in Madrid. Nebra, like Domenico Scarlatti, had taught Fr. Antonio Soler, an outstanding musical figure of the day.

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 Appréciation 

Interprétation / Performance
****
Qualité sonore / Sound
*****

Evaluation

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Analyste: George Pratt

En résumé:
Un disque des plus intéressants, selon George Pratt, résultant d'une symbiose parfaite entre les exécutants et le compositeur.
Reviewer: George Pratt
Excerpt: 
"The colours and textures are charming and evocative. The recorded sound on this disc is excellent, warmed but not clouded by a resonant church acoustic, and the accompanying booklet is handsomely presented. Bubbling high spirits from composer and performers alike produce a most entertaining disc."

 
Classica- Répertroire
 # 79 (02/2006)


 

Appréciation:



Evaluation:

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Analyste: Jean-Noël Coucoureux

Composées entre 1780 et 1790, les quatre oeuvres ici rassemblées illustrent l’art de Boccherini, subtil assemblage de brio italien, de classicisme élégant et d’élans lyriques préromantiques. Jordi Savall et le Concert des Nations prennent le soin de ne jamais mettre en avant un aspect par rapport à un autre, privilégiant le raffinement et l’équilibre entre les influences, notamment dans les Quintettes qui semblent arrangés comme avec un accompagnement d’orchestre (la notice ne fournit pas de précision sur cette question). Loin d’être synonyme d’ennui ou d’académisme, ce choix interprétatif confère à ces partitions une portée musicale bien plus étendue comme dans un Quintette n°4 « Fandango » à la fois retenu et vibrant, alliant beauté mélodique et verve folklorique. Les musiciens charment l’auditeur par leur chaleureuse palette de timbres et l’entraînent progressivement tout au long des trois mouvements qui culminent dans le Fandango débridé, ornementé de castagnettes endiablées. Bien évidemment la réussite repose sur le jeu plein d’énergie et de lumière de RoIf Lislevand qui fait preuve d’une technique éblouissante et d’une générosité expressive qui entrent en communion avec les cordes. Ce faisant, il n’a rien à envier à celui de Pedro Ibanez (Forlane) ou de Pepe Romero (Philips). Les multiples tableaux du Quintettino sont peints avec tendresse et précision par Jordi Savall qui met en relief la dimension picturale avec une verve narrative évidente, faisant saillir les nombreux contrastes tout au long des sept mouvements. Par nature, les deux Symphonies sont davantage empreintes de classicisme, notamment celle en la majeur G. 511 dont la forme et l’instrumentation s’inscrivent dans la lignée de Mozart et Haydn. Le Concert des Nations fait preuve d’une grande flexibilité, restituant tour à tour l’éclatant brio des Allegros et le climat chambriste de l’Andante au sein du quel la beauté du chant élégiaque du violon se détache avec simplicité sur un tapis de pizzicatos.

Si la Symphonie en ré mineur est plus convenue (quoique infiniment divertissante), elle permet d’apprécier la beauté des sonorités de cet orchestre parfaitement à l’aise dans l’univers du Lucquois. Un très beau disque rehaussé par une prise de son superbe et un travail éditorial de grande qualité.

 

Goldberg # 40
- Juin 2006
- June 2006

 

Appréciation 



Evaluation

Goldberg a cessé de publier
avec le # 54
~~~~~~
Goldberg is no longer available.
# 54 was the last issue.

Analyste: Roger Tellart
Résumé ou abrégé: 
Nous avons ici une appréciation fort jubilatoire de la part de Roger Tellart. Ce dernier écrit: "... le célèbre Quintette en ré majeur avec guitare, (est) servi ici par la plus enivrante des approches... Magicien des timbres comme nul autre, Savall fraie sa route en poète et en coloriste...."
Tellart est catégorique, il voit ici "... LES versions du catalogue, elles qui marient la force expressive et la carrure d'accents à une verve acoustique qu'on appellera identitaire."
Tellart conclue: "Sous le charme immédiat de l'écoute, le présent album tourne tout simplement à l'événement."
Reviewer: Roger Tellart
Abridged version :

Roger Tellart write a very positive review. He writes:
"The famous Guitar Quintet in D, with its popular origins, .... is played with utmost verve. Savall is a real magician in terms of sound, drawing poetic effects and a myriad of colour from this jewel of a piece."

"Le Concert des Nations’ version of Musica notturna delle strade di Madrid, interpreted in a way that is both playful and dreamlike, surpasses all other recordings.
He concludes:
"I was delighted with this album, which should quite simply be considered an event."



29:6 (07/08-2006)
 

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Reviewer: Brian Robins
Abridged version :


"
This is a terrific disc. Any lingering desire that Jordi Savall might have chosen a less hackneyed program for what is I believe his first recording of Boccherini is dispelled in under a minute by the sweetly-toned and lovingly phrased opening of the Pastorale, the first movement of the so-called “Fandango” Quintet. Pastorale it may be (it has a siciliana rhythm), but here the music takes on all the veiled mystery of a warmly-scented evening. The march-like Allegro maestoso that follows comes as a wake-up call, but here, too, vitality coexists easily and naturally with delicacy, bright primary colors with softer pastels, a juxtaposition that will be a major feature of all these performances. In passing, one also takes a moment to admire Bruno Cocset’s virtuoso cello-playing in the high harmonic range. Following a suitably portentous Grave, the final Fandango is given a truly virtuoso performance, catching the listener up in a riot of sound, dance, and high-octane flamboyance. The playing sounds for all the world as if it is being improvised; indeed some of it is. There’s all kinds of naughtiness going on, including outrageous glissandos and a couple of guitar solos from Rolf Lislevand reminiscent of jazz riffs. Such invigorating, spontaneous playing is rarely heard on a classical disc, and it simply sweeps all purist objections aside in a work of this kind. "

"Not surprisingly, the deliberately mimetic evocation of night in the streets of Madrid is also given a highly effective performance. The tolling pizzicato bells of the Ave Maria are nicely graded before fading away, soldiers march crisply, the strange minuet danced by the street beggars gives way to a mesmerizingly slow Rosario (Boccherini asked for it to be played in unmeasured time), before silence eventually comes to the street as the last bars of the retreat fade into the distance."

....

"Presentation is as luxurious as is normally the case with Alia Vox, with a 115-page booklet including color photos, and two essays in six languages, the first of which advances some bizarre notions on both musical and general 18th-century history. Unquestionably one of Savall’s finest discs as a conductor, this would make for an ideal introduction to a composer whose multifaceted genius even today remains to such a large extent misunderstood. "


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Autres références disponibles via la base de données de Todd McComb:
(Site: http://www.medieval.org)

Other available references  via
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(Site: http://www.medieval.org)
 

La musique / The music

Quintetto nº 4 in re maggiore “Fandango”
per corda et chitarra (G.448) 1798
Pastorale
Allegro maestoso
Grave assai
Fandango

Sinfonia in re minore, a più strumenti obbligati Op. 37, nº 3 (G.517) Grande
1787
Allegro moderato
Minuetto con moto - Trio
Andante Amoroso
Finale: Allegro vivo, ma non tanto presto

Sinfonia Op. 35, nº 3 in la maggiore (G.511) 1782
Allegro giusto
Andante
Allegro ma non presto
 

 

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Date de création de cette fiche: 4 février 2007
Dernière mise à jour de cette fiche:
26-janv.-2022


This page was first published on:
February 4, 2007
This page was updated on:

01/26/22

 
 


 

 

 

 

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