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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Xavier Bisaro Nouvel opus d'une intégrale de longue haleine dédiée au plantureux catalogue des pièces d'orgue de Pachelbel, auteur de l'inusable Canon. Les trois organistes attelés à la tâche maintiennent heureusement le cap donné dès le volume inaugural (cf. no 622) : programmes cohérents et variés, attention au caractère de chaque pièce, exploration du moindre recoin de l'écriture du maître de Nuremberg. Le discours paraît par moment un peu fade ? Les interprètes sont rarement en cause. Hormis la placidité un peu lassante du jeu de Michael Belotti, ce sont les longueurs de certaines compositions qui seraient à incriminer, en se rappelant cependant qu'elles ne furent jamais apprêtées pour l'écoute analytique et continue qui est la nôtre. La relative sagesse du style de Pachelbel contribue au relâchement de l'attention. Tiré à quatre épingles, son contrepoint délaisse les combinaisons hardies ‑ à l'exception notable de la fantaisie et des fugues sur An Wasserflüssen Babylon ‑ alors que ses variations moulinent sagement des formules obligées. Même ses pièces libres s'en tiennent à une réserve bien éloignée de la virtuosité tourmentée d'un Buxtehude.
Bref, la forte impression procurée par le premier volume est un peu émoussée :
point trop n'en faut... Dans ce cas, rien ne vaut un détour par les instruments.
Première surprise : l'orgue tardif de Simmern (1782), aux fonds moelleux et aux
anches parlant avec un petit accent français qui sied parfaitement à
l'inattendue Ciaccona en sol. Dans la minuscule église de Bedheim,
ce sont deux buffets séparés ‑ l'un en tribune, l'autre à l'entrée du choeur ‑
qui sont commandés par une seule console mécanique, et ce depuis le XVIIIe
siècle! Dix‑huit jeux dans une nef qui ne devait pas forcément accueillir
beaucoup plus de fidèles : l'Allemagne organistique ne cessera de nous étonner. |
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