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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jérémie
Bigorie Tempérance, élévation, sensualité mesurée illuminent ce voyage musical au XVIIe siècle.
Les compositeurs qui
oeuvrèrent à la jointure des XVIe et XVIIe siècles « ont trois styles, d'église,
de chambre et de théâtre, et deux manières, la première et la seconde », là où «
les maîtres anciens n'avaient qu'un style et qu'une pratique », selon le
théoricien Angelo Berardi (cité par Denis Morrier dans la notice). Loin de
s'exclure l'une l’autre, ces « manières » cohabitaient sans difficulté au sein
d'une même oeuvre (Les Vêpres à la Vierge de Monteverdi). Ainsi, les
chanteurs de l'Ensemble Consonance, au premier rang desquels leur directeur
artistique et basse de son état François Bazola,adoptent l'expression idoine:
celle visant à tempérer l'extériorisation souvent profane des passions issue de
compositions particulièrement fleuries. On n'en prendra pour exemple que
l'antienne mariale Alma Redemptoris Mater de Carissimi ou le motet O
si quis daret concentrum de Luigi Rossi et leurs imitations festonnées
d'ornements. Le nouveau style concertant, que ce soit sur son versant
instrumental (Sonata in dialogo de Salomone Rossi) ou vocal (motets de
Luigi Rossi), favorise la sensualité de l'écriture en enlaçant les voix comme du
lierre autour d'un thyrse.
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