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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Philippe Ramin De ce musicien fidèle au cadre de la Suite, Naoko Akutagawa livre un portrait haut en couleur, qui allie la fantaisie capricieuse d'un Graupner et l'attirance vers les modulations du futur. L'allemande et la gigue en la, très handéliennes d'esprit, laissent peu présager la liberté formelle d'une fantaisie en ré plus proche d'un Jean-Chrétien Bach que des maîtres du baroque. Les pièces d'ordinaire les plus anecdotiques de la Suite (hormis chez Bach) sont particulièrement aventureuses, telle cette gavotte en rondeau que la claveciniste détaille avec un vrai sens du théâtre, ou ce menuet quasi improvisé en ré, qui ressemble davantage à un air d'opéra qu'à la danse annoncée. Les Suites sont émaillées de pièces de caractère : l'imitation du Postillon (connaissait-il la version du jeune Bach ?), un étrange Contrefaiseur qui semble hésiter entre différentes humeurs sans jamais se décider, une Coquette bondissante et imprévisible. Dans la lignée d'un premier album concentré sur les Componimenti (Naxos, 2013, cf. no 615), Naoko Akutagawa contribue de façon décisive à la réévaluation du fils Muffat. |
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