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Antoine
Forqueray
Pièces de viole avec la Basse
Continuë
1ère Suite et 2ème Suite |
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Description
Artistes / Performers
Jordi Savall, Ton Koopman, Christophe Coin Lieu d'enregistrement / Recording site: Église
romane de Saint-Lambert des Bois, Yvelines
Date d'enregistrement: oct. 1977
Recording date: oct. 1977 Durée totale / Total time: 49'30
Cat. #: ES
9967 (ES9977)
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Gramophone-
Oct. 1989
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Subscription
Abonnement |
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Reviewer: Julie
Ann Sadie
Abridged version-:
"These
performances by Jordi Savall do surprise one. To his palette of
bright and exotic colours he has added delicate pastels and
melancholy purply hues. The much performed A minor Allemande of the
First Suite, usually rendered with much ferodty and intensity, here
conveys a feeling of poignancy and even nostalgia. The music is
marked noblement avec sentiment... " |
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Diapason- # 494
(07-08/2002)
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Appréciation
Evaluation |
Abonnement
Subscription |
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Chroniqueur: Ivan
A. Alexandre
Texte abrégé:
On a tant pris Jordi Savall - lui-même s'est tant pris - pour
l'ange Marin Marais, qu'on en aurait oublié les miracles accomplis
il y a un quart de siècle au terrible royaume du démon Forqueray.
Celui-ci a, selon Le Mercure, "rendu ses pièces si difficiles
qu'il n'y a que lui et son fils qui puissent les exécuter avec
grâce". Les années passent, nous applaudissons d'un élan redoublé
l'envol de La Couperin, la caresse de La Bellemont,
mais attendons toujours les trois Suites manquantes
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Harmonie, no.
136
Avril 1978
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Analyste:
Harry Halbreich
Résumé ou abrégé:
À la sortie de ce disque en 1978, Harry Halbreich écrivait ce
qui suit: "... Jordi Savall, poursuivant son exploration
méthodique et exemplaire du répertoire français de la basse de
viole, aborde ... ce génie fier, altier et fougueux, dont les
pièces sollicitent rudement sa virtuosité... Ainsi que le
souligne ... Philippe Beaussant dans (sa) présentation ..., ces
deux Suites offrent des visages vigoureusement
contrastants. Autant le Première (en ré mineur) abonde en
farouches quadruples cordes, en grands accords arrachés, en
sombres agréables tassés dans le grave de l'instrument (et
Savall excelle à rendre cette rudesse ombrageuse, cette
sauvagerie impulsive quasi beethovénienne), autant sa voisine (en
sol majeur) fait place à une virtuosité plus déliée, riche de
traits en agiles doubles croches, d'un charme mélodique nettement
plus italianisant. Au demeurant, les deux Suites
contiennent des pièces magistrales, aussi bien dans la robustesse
rythmique (La Forqueray, La Portugaise, La Couperin, La Leclair
) que dans la mélancolie élégiaque révélant une
sensibilité déjà pré-romantique ( La Cottin, La Bellemont,
La Du Breuil ). L'ample Chacone conclusive de la Deuxième
Suite ( La Buisson, exceptionnellement à quatre temps) opère
une heureuse synthèse des deux versants de l'inspiration de
Forqueray, que Jordi Savall nous restitue avec une intensité
d'inspiration et une beauté sonore qu'il ne semble point possible
de surpasser. Un très grand disque de musique française ! " | |
