Artistes / Performers
Hespèrion XX, Jordi Savall, dir. Montserrat Figueras
soprano
Jordi Savall treble & bass viole da gamba, vihuela de arco Sergi Casademunt tenor viola da gamba, vihuela de arco Paolo Pandolfo bass viola da gamba
Carol Lewis vihuela de arco
Roberto Gini vihuela de arco
Lorenzo Alpert flute, dulcian, percussion
Paolo Grazo chalumeau
Bruce Dickey cornett
Charles Toet tenor trombone
Harry Ries tenor and alto trombones
Richard Lister bass trombone
Robert Clancy vihuela de mano, guitar (CD1)
Hopkinson Smith vihuela de mano, guitar (CD2)
Antonio Barbera percussion
Lieu d'enregistrement / Recording site: Basilika,
Kloster Steinfeld, Eifel
(Allemagne / Germany)
Dates d'enregistrement: 26-29
juin 1983
Recording dates: June 26-29, 1983
"De joyeuses rafales de percussion donnent le ton, cornet,
trombone et petite flûte ajoutent leurs touches de couleurs
vives, et bientôt la voix fraîche et pulpeuse de Montserrat
Figueras vient enchâsser son rayon de soleil dru dans l'écrin
qui l'attendait. Allons, une fois encore, c'est la fête, la joie
sera de la partie ! Hespèrion XX, le plus latin, le plus
méditerranéen des ensembles de musique ancienne *,
nous convie à de nouvelles découvertes. ... c'est à Naples que
Jordi Savall et ses complices nous emmènent, mais pour souligner
tout aussitôt tout ce que cette Naples-là doit à la péninsule
ibérique".
"Le répertoire qu'on nous propose est le reflet de cette
symbiose de deux cultures, l'italienne et l'espagnole, mais de
plus à deux niveaux différents, celui de la musique savante,
celui de la musique populaire."
"Tout cela unifié, vivifié, galvanisé par la verve
incroyable des musiciens d'Hespèrion XX. ... on ne saurait se
lasser de pareille jouvence, de pareille sève ! "
* Il est à noter que H.
Halbreich s'exprime de la sorte en 1984 !
La réédition par Virgin de cet enregistrement réalisé en 1983
s'effectue au moment même où Savall et ses collaborateurs
effectuent un deuxième incursion dans ce répertoire associé à
la Naples aragonaise.. Mais Naulleau n'en souffle mot. Et autre
coïncidence, cette exploration du même répertoire par
l'ensemble Micrologus (Opus 101).
En fait, Naulleau se dit déçu par cet enregistrement datant de
1983 de Savall, arguant que "les comparses de Patricia Bovi
poussent plus loin que ceux de Savall la caractérisation des
couleurs et la variété des styles qui cohabitaient dans cette
cour cosmopolite".
... "Grands spécialistes de la musique baroque espagnole,
Jordi Savall et Hespèrion XX interprètent assurément la musique
de cour d'Alfonso I, Ferdinand I et de l'époque de Charles
V, toutes inspirées par la danse, dans le style idoine: vivant
mais retenu, parfois mélancolique (comme dans ces chansons
interprétées par Montserrat Figueras). Bien qu'elle ne manque
pas de chaleur, la musique ne possède cependant pas ici
l'énergie et le rayonnement auxquels d'autres programmes du musicien nous
ont habitués"...
If you think Renaissance music
sounds horrid-at least in the recordings that get the stamp of
approval these days-this may just be for you. Hesperion XX are all
superb musicians and their sense of ensemble is quite
astonishingly fine. Beyond that, though, they have a view of the
fifteenth and sixteenth centuries that is refreshingly different:
rich vibrato adds body to their tone; varied orchestration keeps
the colours alive; the currently favoured restrictions on
instrument groupings are treated with musicianly scorn; the
customary view that there is a world of difference between the
music of 1450 and 1550 is replaced by one seeing the entire period
as a single unit in which stylistic variations are minimized; and
inner voices-many of which have no particularly remarkable
features-are often drowned by percussion.
From a purely intellectual point
of view, all this makes me uncomfortable. If Hesperion XX have
always taken risks, historically speaking, here they seem to me to
go considerably over the mark.
But on the other hand it is
impossible to deny that this record is in general ravishingly
beautiful. Who cares whether an ensemble of viols was available to
Ockeghem in 1470 when his arrangement of Cornago's Qu'es mi
vida sounds as wonderful as it does here? Who cares whether a
fifteenth-century basse danse would have been performed with a
string ensemble alternating with one of cornett and sackbuts when
the performance is so rich?
Well, I suppose I do. But there
is always a 'soft edge' to the historical understanding of musical
performance, and there is just a chance that in some cases their
approach is right. Besides, I am prepared to forgive almost
anything for the singing of Montserrat Figueras, especially in a
beautiful song which I did not know before (and therefore have no
idea at all how else it might sound), ay luna que reluzes.
Autres références disponibles via la base de
données de Todd McComb:
(Site: http://www.medieval.org)