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Challenge Classics CC720003
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Analyste: Denis Morrier
Sous le prétexte d'illustrer « la découverte du goût italien à Londres au temps de Handel », un ensemble chambriste néerlandais propose un programme varié et solidement interprété, à défaut d'être original. Le claveciniste Aljosja Mietus pare le lancinant Ground en ré mineur de Purcell d'une ornementation aussi profuse que finement articulée, tandis que le flûtiste à bec Thomas Triesschijn fait le choix de deux autres grounds aux inspirations contrastées : l'un délicieusement élégiaque (The Mad Lover d'Eccles), l'autre en forme de countrydance endiablée.
Rejoints par Matthea de Muynck au violon et Petr Hamouz au violoncelle, ils livrent un florilège de sonates et concertos da camera (déjà maintes fois enregistrés), entre distinction aristocratique ( Sonate no 10 de Purcell), complexité contrapuntique (Opus 2 no 16 de Handel) et virtuosité démonstrative ( Concerto RV 100 de Vivaldi).
Ils invitent le luthiste et guitariste Giulio Quirici pour deux élégants mouvements de la Suite en sol de Matteis, et la soprano Kristen Wit-mer. Confondante de précision dans la gracieuse cantate Augellin de Scarlatti, elle illumine de son timbre adamantin Farfalletta festosetta. Elle retrouve alors l'éclat et la grâce d'Emma Kirkby, laquelle nous avait révélé en 1994 (accompagnée par Lars Ulrik Mortensen) cette spirituelle aria de Maurice Greene (Mu-sica Oscura). Une délicieuse anthologie qui, à défaut de surprendre, charme et divertit.
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