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Analyste: Adrien Cauchie Le Dixit Dominus de Handel est créé à Rome en 1707 dans des conditions non documentées mais probablement confidentielles, selon Jonas Descotte. Cette hypothèse le conduit à réduire le grand chœur traditionnel, confiant chaque partie à un soliste et s'appuyant sur un petit ensemble instrumental.
Descotte, sans ôter à ces pages leur virtuosité, adopte des tempos modérés dans lesquels s'épanouit un style concertant italien qu'on ne soupçonnait pas aussi prégnant. De ce point de vue, les violons d'Ugo Gianotti et de Federica Basilico dialoguent admirablement avec les chanteurs. Les Argonautes parsèment le Dixit Dominus de belles surprises, comme lorsqu'arrive « Judicabit in nationibus », aussi convaincant, malgré sa retenue, que chez Marc Minkowski (Archiv, 1999). L'aplomb avec lequel Anthea Pichanick lance les premiers mots de l'œuvre n'est pas loin de rivaliser avec celui qui nous frappait chez Gardiner (Philips, 2001). Accentuant le contraste avec la basse, le trio de chanteuses apporte ici à « Tu es sacerdos in aeternum » une texture unique et ravissante. Dans son air « Tecum principium in die virtutis », Camille Allérat charme par la volupté de son soprano.
Du côté de la musique italienne, le programme réunit, de Lotti, un Dixit Dominus en sol mineur, un Cruxifixus a 5 et un Miserere mei en ut mineur qui met à l'honneur airs et duos. Signalons le magnifique échange de Julie Roset avec les deux violonistes dans « Tibi soli peccavi ». |
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