Pour traduire cette page sélectionnez une langue
parmi cclles proposées par "Traduction".
To translate this text select a language among those available in
Texte paru dans: / Appeared in: Pour s'abonner / Subscription information |
|||||||
![]() ![]() ![]() ![]() |
|||||||
Analyste: Frédéric Degroote La cour princière d'Anhalt-Zerbst, située au nord de Leipzig, engage dès 1722 Johann Friedrich Fasch en qualité de Kapellmeister. Il y restera jusqu'à sa mort trente ans plus tard. Si elle n'eut aucune influence sur le cours du développement musical en Allemagne, la production instrumentale hétéroclite de Fasch s'inscrit pleinement dans la transition stylistique entre le baroque tardif et le classicisme musical allemand. Elle est aussi l'héritière des impulsions françaises et italiennes de l'époque, à travers une synthèse personnelle des tendances conservatrices et progressistes qui prévalaient alors.
L'Ensemble Barucco explore ces sonates de Fasch avec un effectif de chambre fourni (hautbois, bassons, flûte à bec, violoncelle, luth et clavecin) qui permet de refléter la diversité de leurs combinaisons. La Sonate en si bémol majeur pour flûte à bec, hautbois et violon témoigne des possibilités dramatiques qu'offrent ces pages (ce Grave !). Les deux sonates jouées telles qu'écrites, sans basse continue (une pour deux hautbois et deux bassons, l'autre pour deux hautbois et un basson), peut-être conçues pour le plein air, frappent par leurs couleurs inédites.
Les interprètes ont beau ne manquer ni de virtuosité (dernier mouvement de la Sonate en do majeur pour basson) ni d'à-propos, tout cela sonne académique et pas toujours inspiré - la faute aussi à une prise de son mal définie. La Sonate en ré mineur pour deux hautbois et basson fait pâle figure à côté de l'élégance qu'y instillait Sarbacanes (Diapason d'or, cf. no 740). Malgré de beaux moments, cette lecture manque de personnalité.
|
|||||||
|
|||||||
|
|
||||||
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD |
|||||||