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Analyste: Jean-Christophe Pucek C'est un Bach pédagogue, guidant les élèves « désireux d'apprendre », que nous montrent ces Inventions, ces Sinfonias et ces pièces extraites du Clavier-Büchlein compilé à l'intention de son fils aîné, Wilhelm Friedemann. Suivant un usage qui se répand, Mahan Esfa-hani, les partage entre clavicorde et clavecin, ce dernier délivrant une sonorité parfois raide, tandis que l'autre séduit avec sa qualité presque vocale et son débit fluide. L'illustration la plus patente de cette dichotomie est apportée par les Inventions et Sinfonias. Autant les premières, au clavicorde, semblent couler de source - une BWV 773 tourmentée, une BWV 777 ambiguë, le bondissement de la BWV 783 -, autant les secondes se révèlent quelquefois erratiques (BW V 791), trop distanciées (BW V 795), voire anguleuses (BWV 801).
On retiendra surtout ici des préludes ciselés comme des miniatures délicates et éloquentes, y compris dans leur brièveté (BWV 931). On se laisse entraîner par la giration du BWV 999 « pour la luth », et toucher par la mélodie très pure du choral Jesu, meine Freude BWV 753, pièce inachevée qui referme l'album.
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