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Analyste: Denis Morrier Organiste en l'église métropolitaine de Milan, l'obscur Grancini n'offre guère de composition saillante. Ses psaumes et motets « fleuris », « concertant avec l'orgue selon l'usage moderne » paraissent plus scolaires qu'innovants. Ils ne se distinguent ni par la richesse du contrepoint, ni par la puissance de l'expression. Les figures mélodiques, polyphoniques et rythmiques introduites à l'aube du Seicento dans les concerti sacri de Viadana et Monteverdi, ne sont plus que formules stéréotypées, maladroitement rabâchées jusqu'à la nausée.
Il ne faut pas compter sur l'interprétation du quatuor vocal masculin de Giovanni Acciai pour faire passer la pilule : les voix peu consistantes des deux falsettistes s'équilibrent mal avec celles d'un ténor trop léger et d'une basse profonde peu agile. Les accompagnements à l'orgue d'Ivana Valotti, réalisés a minima et sans subtilité contrapuntique, achèvent de nous convaincre de l'inintérêt de cette résurrection malheureuse. |
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