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Analyste: Jean-Christophe Pucek Rinaldo Alessandrini prévient dans la notice : pas plus que ses adaptations antérieures du Concerto italien et des Variations Goldberg (Naïve, 2004 et 2017), le nouveau travail de « manipulation créative » qu'il propose ne doit se regarder comme musicologique. Parée d'atours instrumen-taux (hautbois séduisants dans le Passepied II), transposée en ré mineur, l'Ouverture à la française se fait cousine des célèbres Suites BWV 1066-1069 avec la noblesse (Ouverture) et la pulsion chorégraphique attendues. Même si on peut souhaiter davantage de vitalité (Bourrées, Gigue) et de sourire (Echo), le résultat ne manque ni d'allure ni de finesse - les lignes polyphoniques demeurent toujours d'une clarté parfaite.
La Partita et l' Ouverture imaginées en complément puisent à différentes sources. Dans la première, on reconnaîtra derrière l' Adagio chanté avec sensibilité par la flûte de Laura Pontecorvo la Sonate pour clavecin et violon BWV 1016, ou la Suite française no 6 pour la Gigue finale, en mal de rebond. Dans la seconde, c'est une page de jeunesse pour clavecin, l' Ouverture BWV 820, qui fournit la moitié du matériel. Si la transcription sacrifie quelque peu la brillance de l'original, la bonhomie affichée ici n'a rien de rédhibitoire. La Gavotte (empruntée à la Suite française no 5) gagne même un côté pince-sans-rire délicieux.
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