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Analyste:
Kévin Roger Grâce à des motets inspirés par le Cantique des cantiques et des « chansons de regret », les Gesualdo Six célèbrent la reine des cieux mais aussi ses « homologues terrestres » de la Renaissance : Anne de Bretagne, Mary Tudor, Anne Boleyn, Marguerite d'Autriche… A côté de monuments de la Renaissance, quelques pièces apportent une touche de nouveauté, comme la chanson Plaine d'ennuy/Anima mea dans laquelle Compère superpose un texte français à un passage latin du Cantique des cantiques -pratique médiévale encore en usage à la Renaissance. Dans Du tout plongiet de Brumel, l'altus est emprunté à une œuvre d'Ockeghem et possède un texte ( Fors seulement ) différent des autres parties. Contrairement à l'interprétation bien connue de cette chanson par le Early Music Consort of London, celle des Gesualdo Six, d'une grande intensité, est purement vocale.
Si la plupart des compositeurs qui apparaissent ici sont contemporains, l'ensemble restitue les nuances stylistiques. Dans le bref Dulcis amica Dei de Prioris ou le plus dense motet à sept voix Ego flos campi de Clemens non Papa, les Gesualdo Six parviennent à s'adapter aux diverses textures et à en dégager l'esthétique. Deux pièces récentes, signées Owen Park et Ninfea Cruttwell-Reade, complètent un programme qui impressionnera l'auditeur par sa beauté et l'exemplarité de son exécution. |
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