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Analyste:
Jérémie Bigorie Le style de Tartini, comme celui de la plupart des compositeurs en activité au milieu du XVlll" siècle, changea d'une façon marquée au cours de sa carrière. D'après Charles Burney, qui arriva à Padoue juste après la mort du compositeur et rencontra plusieurs de ses amis et collègues , "d'extrêmement difficile, son sÿle devint en 1744 gracieux et expressif ". On ignore quel événement amena ce changement, mais il est vrai que les premières sonates de Tartini abondent en doubles et triples cordes, traits fleuris et ornementation fouillée. Cet enregistrement contient huit sonates qui datent toutes de l'ultime période du musicien. Divisées en deux voire trois mouvements, elles requièrent une technique relativement modeste au regard des sonates de jeunesse. Maurizio Schiavo et ses trois partenaires sont à leur aise pour tisser la myriade de mélodies galantes et sans prétention dans un récit cohérent. Mais une grande partie de la musique du dernier Tartini - ni aussi émouvante, ni aussi mémorable que celle de Corelli - appelle une interprétation plus colorée, plus immédiatement séduisante pour emporter l'adhésion. Quant à l'intonation un peu flottante de certains mouvements parallèles entre les deux violons (plage 10), on préfèrera parler d'un effet de sfumato bienvenu dans ce paysage plutôt monotone.
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