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Analyste: Loïc Chahine Un coffret rassemblait déjà en 2016 « The Sacred Cantatas ». Edifiée
entre 1995 et 2013, la somme s'enrichit ici des cantates profanes (2003-2017),
d'une exemplaire Messe en si ( Diapason d'or, cf. no 553 ), des deux Passions,
des messes, oratorios, motets
La Saint Matthieu , version 2019, nous offre le bouleversant Evangéliste de Gerd Türk et le Jésus souverain de Christian Immler et, à quelques individualités près, de bons solistes. En revanche, on eût préféré la Saint Jean de 2020, plus souple que celle de 1998 ici retenue - rien de rédhibitoire pour autant. Les motets brillent particulièrement par leur énergie, un suprême art des plans sonores et des dynamiques, ce véritable accomplissement reflétant l'amour que leur porte le chef : « ces quatre motets sont parmi les œuvres vocales de Bach qui me sont le plus chères », confiait-il. Partout règne une admirable concentration - la Messe en si ! - qui déçoit toutefois dans les cantates profanes. A noter, un appareil éditorial de grande qualité : quatre gros livrets fournissent index, textes chantés (avec traduction en anglais seulement) et essais synthétiques (avec traduction française). De la belle ouvrage.
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