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Classica # 267 (11/2024)


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Analyste: Louis Bilodeau

 

Cetle lphigénie en Aulide (177a) dirigée par Julien Chauvin constitue la seconde intégrale en français du chef-d'æuvre de Gluck. Trente-cinq ans après l'enregistrement de Gardiner, voici une version qui, outre l'utilisation des instruments anciens, se distingue notamment par l'absence du personnage de Diane, dont l'apparition avait été ajoutée pour la reprise de 1775. Conformément aux premières représentations, c'est donc le grand prêtre Calchas qui se fait ici l'interprète des dieux. Si le chef propose une lecture en général pleine de vigueur qui confère beaucoup de vie à l'ouvrage, certains tempos s'avèrent déconcertants. Ainsi l'air de Clytemnestre "Par un père cruel" est-il d'une précipitation  aberrante, tandis qu'lphigénie étire indûment « Adieu, conservez dans votre âme ». Tour à tour tendre, révolté puis enfin rasséréné, Cyrille Dubois est un Achille au sommet de son art. Après avoir cherché ses marques pendant une partie du premier acte, Tassis Christoyannis se révèle un Agamemnon bouleversant dans sa grande scène à la fin du ll. Malgré son timbre d'une belle pureté, Judith van Wanroij traduit imparfaitement la dimension tragique d'lphigénie, tandis que Stéphanie d'Oustrac, aux prises avec un instrument fatigué, est une Clytemnestre vociférante.

Les remarquables Jean-Sébastien Bou et David Witczak complètent brillamment cette distribution inégale.

 


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