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Analyste:
Roger-Claude Travers La bassoniste japonaise Miho Fukui et l'Ensemble F, réactifs et impliqués dans leurs deux premiers albums vivaldiens parus en 2014 et 2018, s'essoufflent un peu dans ce Volume III. Intelligemment construit, le programme ajoute aux concertos pour basson (notamment le rare RV 494 ) deux pages pour archets seuls et six airs pour voix de basse. « Non lusinghi il core amante » de L'incoronazione di Dario et « Chi alla colpa fa tragitto » d'Armida , avec leur basson obligé, sont astucieusement ornementés et trouvent naturellement leur place ici, mais Dominik Wörner déçoit par sa lourdeur et une élocution italienne parfois problématique. En outre, les inédits « Qual è all'onte » d'Arsilda et « In quella sola » auraient eu meilleure allure que ce « Gelido in ogni vena », chimère aux contrastes surjoués et dans la mauvaise tessiture.
La déconvenue est aussi au rendez-vous avec le basson onctueux de Miho Fukui. Malgré un rubato expressif et des diminutions ciselées avec goût, le finale du RV 494 manque d'aisance et, dans le Concerto RV 500, le détaché de la soliste reste souvent trop lisse. L'ensemble F est d'une cohésion sans faille dans le RV 157, mais l'écoute de la Sinfonia RV 112 interroge : que vient faire ce hautbois - non crédité - dans les mouvements extrêmes et, surtout, pourquoi tant de lenteur dans le Presto final ? |
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