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Analyste:
Jérémie Bigorie Connu principalement pour ses contributions au développement du concerto soliste (en majorité pour trompette et violon) et du concerto d'ensemble (avec trompettes, hautbois, violons et violoncelles), Giuseppe Torellia a également joué un rôle non négligeable dans l'établissement de la sonate en trio. Ses deux premiers recueils publiés ont été imprimés en 1686. lls se composent pour l'essentiel de Sonate da chiesa (op. 1) et de douze Sonate da camera (op. 2), enregistrées ici en première mondiale. Sur le plan purement formel, ces sept Sonates op. 2 sont assez conventionnelles, même si certaines d'entre elles présentent des traits surprenants (Sarabande. Presto de quarante-cinq secondes de la Sonata Vl, Ballettos capricieux des mouvements d'ouverture). Toutes les sonates se composent de trois danses ou se déploie une grande variété de styles que le Rosso Verona Baroque Ensemble, collectif de cinq musiciens basé à La Haye et fondé en 2021, unifie d'un geste chorégraphique: ils nous invitent à la danse, faisant tout vif et allusit mais sans oublier de chanter. On notera l'intégration discrète des cordes pincées (harpe et clavecin), à rebours de la tendance actuelle qui consiste à tout engloutir alla Pluhar. Pietro Battistoni nous doit à présent l'opus 1. |
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