Texte paru dans: / Appeared in:
*
 

Diapason # 732 (04/2024)
Pour s'abonner / Subscription information


DHM 19658823032



Code barres / Barcode : 196588230325


 

 

Analyste: Jean-Christophe Pucek

 

Christoph Spering se lançait il y a dix ans, pour DHM, dans les cantates de Bach. Comme le précédent ( cf. n° 721 ), le nouveau double album rassemble des pages écrites pour le cycle 1724-1725. Avec un chœur de vingt et un chanteurs, les fidèles Tobias Berndt, Daniel Ochoa et Georg Poplutz, les effectifs demeurent assez stables. Le contre-ténor Benno Schachtner se distingue par sa sûreté vocale comme par sa capacité à servir le texte avec justesse : son « Wie furchtsam » dans la BWV 33 est, par exemple, bien plus incarné que celui de Robin Blaze (chez Suzuki, Bis, 2004).

 

Le chef ajuste les tempos avec minutie : tournant le dos, dans la BWV 111 , à la hâte qui brusquait l'approche d'un Gardiner (Archiv, 2000), il laisse respirer aussi bien le chœur d'entrée que l'aria partagée entre alto et contre-ténor, faisant jeu égal avec Suzuki (Bis, 2006). La BWV 135 s'appuie sur un tempo retenu, et on admire la manière dont la prière se forme puis émerge du « Ach Herr, mich armen Sünder » initial. Jonathan Brown (avec Gardiner, SDG, 2010) insufflait certes une virulence supérieure à « Weicht, all ihr Übeltäter », mais le reste de la cantate apparaît survolée en comparaison de ce qu'on entend ici.

 

La BW V 5 offre à Das neue Orches-ter l'occasion d'illustrer sa vigueur comme sa finesse. L'excellent ténor (« Ergiesse dich ») de Rudolf Lutz (Bach-Stiftung, 2019) n'y faisait pas oublier un « Verstumme » précautionneux, où Tobias Berndt et la trompette obligée ne redoutent ici ni l'allant ni l'éclat.

 



Sélectionnez votre pays et votre devise en accédant au site de
Presto Classical
Livraison mondiale


JPC  

Choose your country and currency
when reaching
Presto Classical
Worldwide delivery

 

Cliquez l'un ou l'autre bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD
 Click either button for many other reviews