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Classica # 255 (09/2023)
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Parnassus
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Analyste: Laurent Bury

En septembre 2020, après la restauration de l’Opéra des Margraves, le Festival baroque de Bayreuth renaissait sous la direction de Max Emanuel Cenčić. Cette «première nouvelle édition» avait pour pièce maîtresse la résurrection d’un opéra de Nicola Porpora, Carlo il Calvo (le petit-fils de Charlemagne n’est pas réellement le rôle-titre, mais un enfant). À Rome en 1738, six des sept personnages étaient interprétés par des castrats. L’an dernier, pour Alessandro nell’Indie de Vinci, le festival n’a pas hésité à confier tous les rôles féminins à des hommes, mais ce n’était pas le cas en 2020. Sous la direction experte de George Petrou était alors placée une distribution brillante, constituée en partie de voix dont l’ascension ne faisait que commencer tels Jerosme et de Sá, en partie d’habitués des productions Cenčić comme Lezhneva et Fagioli en amoureux réunis par l’unique duo de la partition : treize minutes où la sensualité de trilles superposés se substitue à l’ébouriffante virtuosité de la plupart des vingt-six arias. On peut juste regretter qu’il n’ait pas été possible de publier un DVD de l’amusante production où le maître des lieux transposait l’intrigue dans la mafia des années 1920, le CD ayant été enregistré en studio quelques semaines avant la reprise du spectacle en 2021.


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