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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste: Ivan A. Alexandre Beaucoup de soin, dans l'ensemble comme dans le détail. Un Messie, de chambre jamais emphatique, jamais confus. Pas un mot ne nous échappe de solistes rivés au micro. Tous les quatre connaissent leur sacred oratorio depuis longtemps - soprano et ténor ne sont qu'innocence lumineuse et, si la vocalise résiste au vétéran Roderick Williams, Tim Mead soutient ses phrases comme peu de falsettistes aujourd'hui. Sans toucher à la perfection du Monteverdi Choir ou du Gabrieli Consort, le RIAS étage ses pupitres avec art, fin et charnu, rigoureux et humain - « Since by man came death » à prendre en copie. Malgré sa taille modeste (Vingt cordes, six vents dont un rare contre-basson) et son renvoi là-bas derrière par l'ingénieur du son, l'orchestre se montre égal à lui-même, et le chef n'a pas un geste faux ou déplacé. Le prix
d'un zèle si manifeste ? Une égalité presque maladive. Aucun accident, aucune
surprise. Comme souvent l'édition mêle divers états d'un ouvrage remis douze
fois sur le métier entre 1742 et 1754, les numéros s'y succèdent un à un, clos,
isolés, à un tempo modéré. La reprise des arias da capo stimule une imagination
(« He was despised » compris, modèle d'ornementation dans un air qui
d'habitude aime la nudité) que la battue semble fuir au contraire. Nulle extase
dans cette Nativité, nulle tragédie dans cette Passion. Partout le même
dévouement et la même élégance. Le même respect que personne ici ne confond avec
la froideur. Beau travail européen (d'avant Brexit: groupes germaniques,
individus britanniques) qui ne menacera pas McCreesh (Archiv 1996), Layton (Hyperion
2008), Gardiner (Philips 1982), Marriner (Decca 1976 au diapason moderne) parmi
tant d'autres qu'on a cessé de compter. |
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