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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Guillaume
Bunel L’alternative est souvent mentionnée par les recueils instrumentaux de la Renaissance : de nombreuses oeuvres peuvent être jouées à la vihuela ou au clavier. L’association des deux est en revanche rarissime, et ne va pas de soi. Des arrangements fort ingénieux, une répartition claire et variée des registres, et une prise de son en proximité permettent cependant aux deux instruments de s'équilibrer ici à merveille. Une certaine liberté dans le traitement du texte - diminutions surajoutées à celles déjà notées, écriture de parties intérieures, de passages mélodiques - montre un souci d'appropriation bien dans l'esprit de l'époque qu'illustrent les diverses séries de variations (diferencias) de Cabezon. La musicalité des deux interprètes est d'autant plus appréciable que les bons enregistrements du répertoire pour clavier de la Renaissance se comptent sur les doigts de la main. On goûtera notamment l'extrême délicatesse du rubato dans les diminutions, le soin apporté au phrasé ainsi que la clarté de l'articulation. Le titre du récital reflète les choix: offrant une vision assez complète, vivante et séduisante des répertoires instrumentaux du milieu du XVIe siècle, le programme se focalise sur la ville de Milan, possession espagnole. Il aborde toute la diversité des genres - danses, fantaisies (on retiendra notamment l'étonnante Fantasia (…) en la manera de Luduvico de Mudarra), transcriptions de chansons de Gombert ou Lupi, élaborations polyphoniques sur des mélodies de plain-chant-, mêlée des influences croisées d'Espagne et d'Italie
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