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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Loïc Chahine Alors qu'on s'ennuyait à la cour de Louis XIV dans les années 1700-1710, chez la duchesse du Maine les divertissements occupaient jours et nuits. Si les trois compositeurs au programme de La Française ont bien été, à un moment ou un autre, au service de la princesse‑mécène, aucune des partitions retenues n'a été expressément commandée par elle, contrairement aux cantates de Bernier des Nuits de Sceaux évoquées par Les Folies Françoises (Alpha, 2004) ou aux mémorables Amours de Ragonde de Mouret gravées par les jeunes Musiciens du Louvre (Erato, 1992). L’évocation demeure donc évasive, et le choix des œuvres peine à enthousiasmer: la cantate Médée de Bernier, encore, après Stéphanie d'Oustrac (Naïve, 2008) et récemment Liselot De Wilde (cf. no 667) ? L’Ariane de Bourgeois, plus rare, n'est pas non plus inédite (Isabelle Desrochers pour Musique en Wallonie, 2014). D'autant que La Française n'a guère les moyens de se mesurer à de telles références: l'ensemble manque de puissance, de matière, de cohésion. Tout est propre, mais le drame est absent. Il faudrait se contenter du joli, et ce défaut de profondeur est aisément fatal à la cantate française. C'est dommage pour Marie Remandet, car sans être la tragédienne que furent ses devancières, la soprano possède un timbre agréablement caractérisé, empreint de noblesse dramatique autant que de légèreté, et qui aurait quelque chose à faire dans ce répertoire. Quant au Concert de chambre de Mouret, on aurait pu dénicher meilleure partition, en particulier dans sa musique vocale, pour servir un compositeur encore très largement méconnu. |
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