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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Olivier Fourés Rinaldo Alessandrini au clavier, devant cinq archets et un théorbe, remonte aux sources du quatuor à cordes et du langage symphonique: leur programme s'attache aux musiques italiennes à quatre parties (concerti a quattro et sinfonie) composées du nord au sud de la péninsule. Le répertoire est de choix: du poignant Concerto en sol mineur de Durante à la tragique Sinfonia funebre de Locatelli, du souple aplomb de Caldara dans La morte di Abel à l'effervescence spirituelle de Vivaldi, le programme révèle l'extraordinaire potentiel de cette texture plus étoffée que la traditionnelle sonate en trio. Nous y trouvons également un Geminiani capricieux et dramatique, un Mascitti tout en contraste, un Galuppi à l'ambiguïté élégante. Alessandrini confirme le grand pas en avant dont témoignait déjà le second volume de ses Concerti a 4 de Vivaldi (Naïve, 2013), où il avait opté pour une lecture à partie réelle, déléguant les responsabilités et laissant de côté tout effet artificiel et forcé. Qu'il poursuive ainsi, la capacité d'évolution n'est donnée qu'à bien peu ! Son tout nouveau Concerto Italiano, qui introduit Boris Begelman, Antonio De Secondi (violons), Marco Ceccato (violoncelle), Ugo Di Giovanni (théorbe), irréprochable sur les plans technique et sonore, arrive à une entente merveilleuse. On est guidé vers de nombreux détails insoupçonnés sans perdre une seconde la source émotionnelle et diaIectique qui anime ses pièces. Un régal. |
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