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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Philippe
Venturini
PRIERES CELESTES Enregistré pour la première fois, ce cycle de Leçons de Ténèbres de Michel Lambert, vraisemblablement composé dans les années 1662‑1663, servira de modèle à ceux de Charpentier, Couperin et Lalande, que le disque a servi avec générosité. Le manuscrit laisse les interprètes face à de nombreuses questions, comme l'expliquent les artistes engagés dans cette aventure stimulante: « La partie vocale, abondamment ornée à partir du plain‑chant grégorien, n'est pas rigoureusement organisée rythmiquement par rapport à la basse continue. » Et de rappeler les nombreuses heures de tâtonnement avant de s'approprier le texte. Le « style mélismatique avec une ligne mélodique chargée d'ornements » et l'ornementation « a priori libre et non mesurée », signalés respectivement par Catherine Massip et Thomas Leconte dans une présentation développée, sont en effet les premiers traits qui marquent l'auditeur. Comme si, un demisiècle plus tard, résonnaient dans les églises de France les échos du recitar cantando des premiers opéras baroques d'Italie. Comme si, en ce temps pascal, les rubans, le velours et la soie dissimulaient le cilice du pénitent.
ENTRE PRÊTRE ET MAÎTRE |
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