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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Olivier Fourés Avec l'ensemble 415 de Chiara Banchini, le jeune Andreas Scholl avait balayé derrière le Styx toutes les autres lectures du Stabat Mater, l'oeuvre pour voix seule la plus emblématique de Vivaldi (HM, 1995). Depuis, aucun contre‑ténor n'a réussi à reprendre le trône ; et ce n'est pas les candidats qui ont manqué... Ce remake, capté en concert, étonne par ses phrases indécises, ses voyelles étrangement dures et nasales, On peine à reconnaître la voix puissante et sensible, la diction simple et naturelle qui nous a tant ému. Certes, elle n'est pas aidée par le fouillis d'une captation réverbérée et déséquilibrée, ni par un orchestre qui cherche la brillance à coups de hache ‑ comparez ce RV 156, qui ennuie au bout de quelques secondes, avec celui de l’Akademie für Alte Musik Berlin (HM) ! Distinguons tout de même le Salzburger Bachchor, qui rend autant justice à la majesté du Lauda Jérusalem qu'aux mystères du célèbre Gloria, ainsi que la voix de Joowon Chung. |
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