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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Philippe
Ramin Si Dandrieu n'est guère novateur sur le plan de la forme et de l'harmonie (hormis ces bruyants clusters dans Les Caractères de la Guerre, à rapprocher de l'extraordinaire accord initial du Chaos de Rebel), il reste un maître dans la peinture des humeurs et montre une certaine curiosité pour les alliages de timbres (Le Tympanon, La Musette) à la manière de Couperin. Le programme se partage entre deux instruments de type flamand et français, le premier opposant sa verdeur et ses accents légers à la personnalité sonore plus policée du second. À chaque «acte» sa couleur unifiée, luth pour le prologue, jeu de quatre pieds pour le II, etc. Un parti pris courageux (le renouvellement expressif des Suites, ne reposera pas sur l'artifice de la registration), qui apporte une belle cohérence à la dramaturgie voulue par l'interprète. Le jeu de Marouan Mankar‑Bennis offre un singulier mélange de nonchalance et d'extrême contrôle, où les ornements parfaitement calibrés ne troublent jamais le cours d'une syntaxe limpide. La musique, figée dans un éventail de poses plastiquement irréprochables, séduit et met à distance, garde une part de mystère en semblant se livrer, dimension valorisée par une prise de son à la présence envoûtante. L'alanguissement mesuré de La Plaintive, les contrastes doux des chaconnes fondus dans un toucher savamment inarticulé possèdent un charme certain. Les curieux pourront également découvrir ce compositeur sous les doigts de Brigitte Haudebourg, dont la flamme et le beau Hemsch n'ont pas perdu leurs attraits (Arion 1977), sous la main impérieuse de lakovos Pappas (Ogam) et par Olivier Baumont grand spécialiste de la période et styliste distingué (Accord). |
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