Texte paru dans: / Appeared in: |
|
Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Olivier Fourés L’oeuvre (ca. 1733) reflète curieusement les émancipations que la musique sacrée avait connues à Venise avec Lotti et Vivaldi, tout en proposant d'habiles solutions personnelles, qui ouvrent en grand la voie à l'expression galante et cIassique. Le vaste motet Digna laudes resonemus, clairement plus napolitain (air « Quot procella »), voit une sensibilité hors du commun se couler dans un effectif immense pour double choeur et double orchestre. Rien à dire des forces orchestrales et chorales italiennes qui, sous la baguette sûre de Giulio Prandi, trouvent un équilibre parfait et rendent justice à ces constructions pleines de surprises. Les voix solistes s'en sortent bien (Marta Fumagalli est merveilleuse dans le Domine Deus), même si on peut déplorer un vibrato trop serré et une expression trop surveillée chez Marlis Petersen ‑ il est vrai dans des interventions particulièrement volubiles et périlleuses, miroirs des airs à la dernière mode qui résonnaient alors au San Carlo. Les autres solistes, issus du choeur et moins sollicités, font assez bonne figure dans cette réalisation réjouissante. |
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD
Click either button for many other reviews