Texte paru dans: / Appeared in: Ricercar |
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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste: Philippe
Venturini Non, il ne s'agit pas d'une réédition ni d'une nouvelle interprétation par Florence Malgoire des Pièces de clavecin en concert qu’elle enregistra pour Accord avec l'ensemble Les Nièces de Jean‑Philippe Rameau. Il s'agit de la version posthurne et anonyme de ce recueil des cinq groupes de pièces de clavecin agrémentée d'un sixième et destiné à un sextuor. Dans un texte de présentation très développé, Jérôme Lejeune permet de suivre la destinée singulière de cette partition autrefois possédée par un avocat lillois. Depuis la première gravure par Maurice Hewitt avec son orchestre en 1952 avec jusqu’à la plus récente signée Hugo Reyne et ses complices de la Simphonie du Marais en 2009 (« Choc » de Classica), cette musique a toujours échappé aux classifications faciles (musique de chambre ou d'orchestre) et aux interprétations évidentes. Pour le dire clairement, c'est une vraie vacherie et rien ne semble couler de source. Les Dominos en font la douloureuse expérience.
Comme pour désolidariser, le Sixième Concert qui ne provient pas des Pièces de clavecin en concert, l'ensemble l'a choisi pour ouvrir son disque. Si La Poule évite la caricature grimaçante et si les deux menuets suivants tournent avec légèreté, L’Enharmonique ne peut dissimuler des approximations et, surtout, une perte très rapide de ligne directrice que ne sauront retrouver des Sauvages aux semelles de plomb. Peut‑être faut‑il attribuer ce qui ressemble à un manque d'engagement (La Coulicam) à une acoustique brouillonne qui a pu inciter les musiciens à une trop grande prudence, à des tempos uniformément alanguis. Il n’empêche, Les Dominos ne parviennent à maintenir droit l'édifice (La Rameau) et trébuchent en cascades... comme un jeu de dominos. Hugo Reyne reste le roi de ces Concerts. | |
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