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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Philippe Venturini Gardiner
distille la substantifique spiritualité de ces trois oeuvres. C'est fort et
beau. Mais, avant que résonne le bonheur radieux de l’Annonciation, la Messe BWV 233 et la cantate de Noël Süßer Trost, mein Jesus kömmt BVW 151 réservent de troublantes beautés. La première, en son Kyrie, parvient à superposer, dans un climat de singulière sérénité, la mécanique du contrepoint, la plénitude du cantus firmus (cors et hautbois), l'élan spirituel, la beauté des timbres, la ductilité du choeur, avant l'irrésistible élan du Gloria à 6/8 (notre CD). La seconde, déjà enregistrée dans le cadre du Pélerinage Bach en 2000, déploie des trésors de tendresse dans la berceuse initiale, qui cède la place à une danse irrépressible. Gardiner et
son équipe réussissent avec une étonnante souplesse ce grand écart permanent
entre ciel et terre. |
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