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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Luca
Dupont‑Spirio Soprano au tempérament généreux, à l'étoffe légère mais suave, Anna Kasyan s était révélée au disque comme Despina dans le Cosi fan tutte de Teodor Currentzis (Sony 2014). Cet album de cantates handéliennes, son premier récital, affirme des qualités et des limites qu'on pouvait entendre cet été encore à Beaune, dans le Mitridate de Scarlatti (cf. no 660). Ses charmes épousent joliment la tonalité pastorale de Clori, mia bella Clori. Les déclarations naïves, les plaintes sans gravité du berger amoureux s'expriment naturellement par cette voix sensible, caressante ‑ « Mie pupille ». Dans une intensité contenue et des tempos modérés, la chanteuse conduit habilement la ligne, s'acquittant des vocalises sans trop de peine. Ainsi, l'air inaugural de Crudel tiranno Amor mêle fraîcheur et agilité, même si le suivant, « O dolce mia speranza », appellerait une vraie mélancolie. Avant d'atteindre ces beaux moments, il faudra passer par une Lucrezia dont le poids dramatique met à nu les faiblesses de l'artiste. Le timbre et l'intonation se dispersent dans la véhémence du premier récitatif ; l'air qui suit accuse l'insuffisance de l'émission et des graves dans ce tempo lent, cette ambiance pathétique. Les aigus de « Il suol che preme » glissent inélégamment dans les grands intervalles descendants, avant des cadences brutales, faute d'assise pour soutenir la nuance. On retrouvera ce manque de densité expressive dans Sento la che ristretto, les problèmes techniques en moins. La présence lyrique d'Ophélie Gaillard dans les trois cantates avec violoncelle obligé ‑ Lucrezia, Se pari e la tua fe et Sento la che ristretto ‑ ne suffit pas à transcender ces instants plus fragiles. |
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