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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean‑Luc
Macia Des « petits cadeaux » très substantiels, dans ce programme alternant concertos et pages sacrées (pour contre‑ténor). L'idée séduirait plus encore si l'interprétation ne souffrait aucun reproche. On retrouve au violon Dmitry Sinkovsky, auteur d'un récent et désolant «Bach in black». La flûte à bec assurant le fil rouge, Dorothee Oberlinger s'invite dans toutes les oeuvres mais tient aussi les rênes. Cela n'empêche pas Sinkovsky de gâcher un peu la fête: ses interventions dans le Quatrième Brandebourgeois frisent l'insupportable (jeu étriqué, ornements bizarres), les deux flûtes sauvent toutefois la mise en survolant ces errements avec qrâce.
Musicienne accomplie, Dorothee
Oberlinger est plus contestable dans certains de ses choix de chef, en
particulier le rythme carré, sans souplesse, imprimé au premier mouvement du
Concerto BWV 1056. Dans cette transcription, la métamorphose du clavecin en
flûte à bec ne donne vraiment le change que dans la poésie du mouvement lent. Le
Deuxième Brandebourgeois est joliment rendu, avec un trompettiste
vaillant, un hautboïste de haut vol (merci M. Bernardini), des tempos allants et
une cohésion acceptable malgré quelques dérapages violonistiques. Point d'orgue de ce patchwork, une improbable version du fameux choral de la BVW 147 où les célèbres figures des violons pâtissent d'un tempo haché et sont même éclipsées par des basses trop dominatrices. La joie reviendra. |
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