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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean‑Luc Macia La concentration de moyens qui soude la petite équipe est d'autant plus impressionnante qu'elle n'est pas une rigidité, mais une projection du discours. C'est sérieux, presque aride, mais captivant pour qui trouve les moyens d'entrer dans cet univers. La Sonate en trio arrive, dans ce contexte, comme une libération sensuelle ! Qu'elle est touffue, pourtant comme aucune autre musique de chambre à l'époque ! Les membres du Bach Collegium Japan y laissent les contraintes rhétoriques au vestiaire et suscitent quelques envolées rayonnantes (la flûte diamantine de Suga, l'archet libéré de Terakado). L'exercice du canon ‑ forme contraignante entre toutes ‑ se prolonge dans les quatorze miniatures inventées sur la basse des Variations Goldberg, manuscrit découvert il y a quarante ans. Suzuki en interprète une partie au clavecin puis se fait accompagner des archets, sans chercher à transformer en grand oeuvre la succession des miniatures ‑ à l'inverse de la jeune Rachel Podger avec les Palladians, qui en faisaient une sorte de jeu chambriste (Linn, Diapason d'or). La Sonate en trio BWV 1038 en sol majeur (qui) conclut ce CD, en fin d'album, apparaît aussi limpide qu'un Largo d'Albinoni. |
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