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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jacques Meegens La quinte estampie real, Can vei la lauzeta mover, La Manfredina, Tre fontane.. Une interprétation marquante et un programme solidement articulé justifieraient sans doute un tel potpourri de tubes médiévaux, rabâchés en un siècle de discographie. Ce n'est pas ici le cas. Une flûte et des percussions s'approprient des répertoires profanes et sacrés, instrumentaux et vocaux, quasi tous monodiques. Des quelques oeuvres plus rares glissées dans l'album, Eya herre got was mag das gesein, mélodie de deux lignes platement débitée par des cloches durant 4’ 30’’, s'en tire mieux qu'un O Vasenacht transformé en danserie de taverne sous les à‑coups d'une chifonie (vielle à roue médiévale et grinçante). Les arrangements de La Manfredina ou de l'estampie Tre fontane s'en tiennent à un imaginaire médiévalisant bien éloigné des rudes et riches sonorités du XIVe siècle. Le Duo Enssle‑Lamprecht se plait dans un Moyen Age fantasmé aux polyphonies rudimentaires, lisses et diatoniques: dans l’Ave maris cella du Codex Faenza, ils s'autorisent à supprimer toutes les altérations du tenor et une partie de celles du cantus ! Huit strophes du troubadour occitan Bernard de Ventadour échappent à la moulinette instrumentale, et c'est tant mieux. |
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