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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jérémie Bigorie Jorge Navarro Colorado se révèle à la hauteur du rôle qu’il parvient à rendre attachant. Berengario, après tout, n'est qu'un hochet dans les mains de Matilda‑Lady Macbeth d’Ursula von den Steinen, vipérine à souhait. Face à elle, Sophie Rennert manque un peu d'autorité en Lotario (le rôle fut écrit pour le castrat Antonio Bernacchi), mais elle se rattrape par son expressivité. Le baryton un peu rustre de Todd Boyce en Clodomiro, le frais soprano de Marie Lys en Àdelaide et le contre‑ténor aux sons très tubés Jud Perry referment un plateau sans faiblesse ni grandeur... à l'image de la direction assez quelconque de Laurence Cummings ‑ la partition, peu dramatique, gagnant à être davantage bousculée. On fera avec, la version d'Alan Curtis (DHM) souffrant, hélas, de coupures rédhibitoires. |
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