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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Ivan Alexandre
À douze ans, âge
qu'il avait lors de l'enregistrement, Aksel Rykkvin avait épuisé quatre
professeurs de chant, transfiguré le Choeur de la cathédrale d'Oslo, donné
plusieurs récitals, couru les cérémonies officielles, pris part aux obsèques du
peintre sculpteur Carl Nesjar, dompté la télévision norvégienne. Enfin vous avez
compris, Aksel est une star. Ni ange à l'anglaise ni démon à l'allemande :
enfant à la voix enfantine, fragile juste ce qu’il faut, sûre dans sa conduite,
mûre dans sa musicalité, épanouie dans l'aigu, ahurissante dans la vocalise, Son
dada: l’Exsultate, jubilate (d’Amadeus Mozart, seize ans) dont ce premier
disque solo ne retient que l’Alleluia, apothéose à tous les sens.
Certaines pages de Bach ‑ « Bist du bei mir » ou le « Quia
respexit » du Magnificat ‑ souffrent d’être isolées: au moins
reflètent‑elles le répertoire véritable que maîtrise un garçon de cet âge; et
quant aux aventures en terre lyrique (Oberto, d’Alcina, créé en 1735 par
le Petit William Savage ; Chérubin de Figaro, dont Beaumarchais précise
qu'il a treize ans), le seul « Non so più » des Noces, à la fois
délicat et palpitant, nous en promet de belles. |
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