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Classica # 188 (12/2016 - 01/2017)
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Glossa 
GCD923509



Code-barres / Barcode : 8424562235090

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Analyste:  Philippe Venturini

Molière à l'opéra ou Lully au théâtre ? La collaboration entre « les deux Baptiste » s'accomplit en effet dans une douzaine de comédies-ballets (La Princesse d'Elide, Les Amants magnifiques, entre autres) et non dans la tragédie en musique. Même la tragédie-ballet Psyché ne peut prétendre au statut d'opéra. Passons. Le titre n'est pas le principal point faible de cet enregistrement. Il y a d'abord le son. Petit, étriqué, sans relief, écrasé par une acoustique peu favorable et une prise de son de concert qui fait ce qu'elle peut. Il y a ensuite un effectif instrumental rudimentaire (deux violons, deux altos, une basse de violon) incapable de restituer l'écriture de Lully à cinq parties. Et puis, il y a une distribution vocale qui oscille entre le passable et l'épouvantable (par bienveillance, on ne détaillera pas). Jérôme Corréas annonce naïvement la volonté de se « rapprocher d'un chant plus populaire, mais sophistiqué dans sa recherche de contrastes, de couleurs » : rien de cela ne se fait entendre dans ce désespérant amateurisme. Pour le théâtre, retour à Minkowski (Erato, 1987).

 

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