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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Gaëtan Naulleau
« Au moment d'écouter les premiers montages, je n’ai pas pu rester assise,
j'ai dû me tenir debout, bougeant sur la musique, la dirigeant, la
dansant. » Et c’est bien cet élan, cette mobilité irriguant partout la trame
touffue des trente Variations Goldberg,qui nous aura saisi à chaque
écoute, dans une œuvre où nous avions de tout autres goûts – Barenboim, Gould,
Derzhavina et Koroliov aux points cardinaux. La séduction plastique immédiate
(les soieries en tierces de la Var. XXIII !) et la souplesse de la
pianiste canadienne s'apparentent davantage aux Goldberg de Perahia.. .
qui, pour tout dire, nous agacent (pas ses Partitas !). Trop de stucs et
de mignardises, et surtout un discours aimanté par le haut, tandis que Hewitt
l’assoit sur un geste harmonique puissant, et insiste : « dans ce nouvel
enregistrement, seize ans après le premier pour Hyperion, ce qui m'importait le
plus était le flux de la musique, »
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