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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
André Tuboeuf
Si Tamerlano, monté
avec la même élégance discrète, est moins excitant, c'est que les situations,
les caractères et la façon dont la musique dévolue à chacun se profile sont
largement moins nets ici. Le contexte pseudo-historique (ou de tragédie
classique) garantit une sorte de qualité certes, et de tenue, mais où rien n'est
bien caractéristique. Si Sophie Karthäuser est parfaite, son personnage ne sort
guère de la convention attendue ; ni celui de l'excellent (comme toujours)
Dumaux; et l'Andronico de Delphine Galou en semble d'autant plus passe-partout
(et un rien terne). On nous met très bien en scène, cette fois, les manières de
Haendel. Mais l'énergie, l'action y sont moins. Reste une agitation un peu
empesée, et le trop peu d'ensembles que comporte l'ouvrage ne suffit pas à faire
la différence. |
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