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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean‑Luc Macia Au charme du ténor, les trois pages opposent la verdeur du Café Zimmermann, moins soucieux de séduction que d'une rhétorique musclée. La Sinfonia Wq 156, de fait une sonate en trio, évoque les pages orchestrales du compositeur par ses cahots très Sturm und Drang, notamment dans un Menuet à l'allure de marche. L’autre trio est plus exaltant encore: le Largo installe une atmosphère mystérieuse avec ses sourdines et ses pizzicatos enlevés, tandis que l'Allegro final aux arches lumineuses rappelle le style du jeune Haydn. Enfin deux cors hauts en couleur se joignent aux deux flûtes et aux quatre archets pour danser autour du clavecin obligé une Sonatina mal nommée. Pablo Valetti, Céline Frisch et leurs complices rivalisent de sonorités rudes ou enjouées, évitant le clinquant et multipliant les détails raffinés. Beau retour au disque d'un ensemble qui s'y fait trop rare depuis quelque temps. |
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