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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Philippe Venturini UN BACH BÉNI DES DIEUX
REINOUD VAN
MECHELEN PORTE LES AIRS DE CANTATES DU CANTOR AVEC UNE GRÂCE INSIGNE. UN PUR
MIRACLE. Il y a d'abord l'intelligence du texte, la façon de soumettre l'expression, le souffle, la ligne aux mots. De la lumière céleste (BWV 96/3) aux sombres entreprises de Satan (BWV 107/4), de l'humble supplique du pécheur (BWV 78/4) à la confiance du fidèle (BWV 107/6), de l'inquiétude (BWV 114/2) à l'appel à la miséricorde (BWV 55/3), le jeune ténor trouve toujours le ton juste. Son timbre clair, son émission droite, son éloquence naturelle rappellent bien souvent le ténor le plus émouvant que le Cantor ait connu, Kurt Equiluz. Bien accompagné Mais ce disque ne saurait se confondre avec un récital de ténor et se classe bien à Bach. Reinoud Van Mechelen dispose en effet de partenaires admirables, la flûtiste Anna Besson, le violoncelliste Ronan Kernoa et l'organiste Benjamin Alard, qui le soutiennent et l'inspirent en permanence. Ils se font aussi entendre dans plusieurs pages instrumentales, qui sont bien plus que des intermèdes, mais les piliers indispensables à la stabilité d'un édifice très intelligemment conçu et éclairé par une prise de son de rêve. Un miracle, vous dit-on. |
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