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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Luca Dupont‑Spirio On espérait sans trop y croire une nouvelle version de ce splendide oratorio, récit de la lutte entre l'archevêque de Constantinople et une impératrice orgueilleuse, qui l'exila pour ses critiques du pouvoir. L'enregistrement de Mare Nostrum (Arcana), qui ressuscitait San Giovanni Crisostomo l'année dernière, ratait le Diapason découverte: la faute non à l'oeuvre elle‑même, expliquait Sophie Roughol (cf. no 640), mais à une distribution trop inégale. Le nouveau plateau, plus homogène, permet de mieux apprécier cette partition romaine de date inconnue sans choeur ni orchestre. On n'est pas vraiment ébloui non plus par le chant de Francesca Cassinari: juste ce qu'il faut de moyens pour assumer le rôle de l'impératrice Eudosia, peu d'envergure pour pousser les contrastes, des aigus qui passent de justesse. Mais, chez Stradella, cela suffit à goûter une ligne délicieusement ciselée, une charge extraordinaire de poésie et de drame portée par la plus simple des mélodies. Timbre riche mais puissance réduite également chez Renato Doicini ; il faut tendre l'oreille pour profiter des épisodes les mieux conduits ‑ « Tu che sei di verità », et parfois renoncer à entendre les imprécations du saint dans toute leur force ‑ « Fugge il di, fugge la vita ». La bonne surprise vient du ténor Alessio Tosi. Lui seul retient réellement l'attention, par la finesse de l'articulation et le moelleux de la voix; son air « Fra procelle » est l'un des vrais beaux moments du disque. La direction alerte de Claudio Astronio, qui suit la déclamation sans la laisser fléchir, assure à l'ensemble une tenue rythmique indispensable, dans une partition où le continuo accompagne seul le chant. Pour patienter en bonne compagnie en attendant l'interprétation « coup ,de coeur »... |
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