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Diapason # 641 (12/2015)
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Naxos 8573380-81



Code-barres / Barcode : 0747313338078

Appréciation d'ensemble:

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Analyste: Sophie Roughol

La passion italienne du souverain absolutiste Joao V (1707-1750) infuse la musique religieuse portugaise, ordonnée selon le modèle romain, autant que la production profane, placée sous la bannière napolitaine. Les (rares) opéras bouffes sont réservés à quelques carnavals dans l'intimité royale, tandis que pléthore de sérénades et pastorales, plus légères à monter, viennent orner les anniversaires et les assemblées festives de la cour. Francesco Antonio de Almeida, à peine rentré de sa formation romaine, s'adonne au genre en complément d'oeuvres sacrées destinées à la chapelle.

 

Marcos Magalhaes et son équipe lisboète ont déjà servi Almeida avec La Spinalba, opéra bouffe de 1739 (Naxos, cf,no 612, Quatre Diapason). Voici maintenant Il trionfo d’Amore, « Scherzo pastorale » créé au palais le 27 décembre 1729 pour la Saint-Jean‑Baptiste (un des saints patrons du monarque). L »intrigue ? Six personnages pour un mariage arrangé, une passion contrariée, un travestissement révélateur et un lieto fine favorisé par les dieux. L’orchestre est richement doté (trompettes, hautbois, flûtes, cordes), deux choeurs encadrent les récitatifs ponctués de douze arias et trois duos.

 

Dans le genre café gourmand, qui réjouit les papilles à peu de frais caloriques, tout cela est sans grande surprise. Mais Magalhaes mène sa barque avec une subtilité enjouée et la complicité d'un excellent plateau vocal (Joao'Fernandes, Ana Quintans et Carlos Mena en tête).

 

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