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Analyste:
Jean-Luc Macia Pas d’avis de tempête sur cette Water Music mais une jolie petite brise qui secoue les voiles de tel allegro (plage 6) et de l’air qui suit, et qui donne une réelle gaîté aux gigues voire un zeste de nervosité à la seconde bourrée. Avec une trentaine de musiciens et des instruments d’époque, Manfred Huss a opté pour une version médiane sans les boursouflures des effectifs dits de plein air (Niquet par exemple), et sans minimalisme chambriste ni intimiste. Il évite aussi pompe et solennité dans l’allegro où apparaissent les trompettes. Bref une lecture posée, bien maîtrisée quand les tempos s’accélèrent; une fois son rythme choisi, Huss reste droit dans ses bottes. Les cordes, menées par le vétéran Simon Standage, ont du coffre et de la fluidité, les cors ne pétaradent pas ni ne détonnent, les bois déploient gentiment leur charme agreste. Est-ce assez pour s’enthousiasmer face à une concurrence pléthorique, dominée par Marriner, Gardiner et Savall ? Certes, la prise de son a la clarté et l’impact typiques des SACD de Bis, mais la version de Savall, autrement luxuriante, existe aussi en multicanal Aliavox. Alors... |
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