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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Philippe Venturini L'artiste justifie (précaution inutile) son travail par les précédents de Mozart, Elgar, Schoenberg et autres Stokowski sans oublier Bach. Comme attendu (et déjà entendu : les Goldberg confiées à trio à cordes par Dimitri Sitkovetsky), cette redistribution des voix illumine la polyphonie de l'intérieur et permet une incontestable lisibilité des lignes. Inutile d'argumenter. Inutile de détailler la réalisation instrumentale, impeccable, d'une impressionnante assurance. On trouvera sans doute avec plus de difficulté le « divertissement » promis par Rinaldo Alessandrini dans son texte de présentation. À maintes reprises, cette interprétation rend les Variations Goldberg plus abstraites et plus sévères que jamais (Variations 23 et 26), comme si les doigts glissaient avec moins de facilité sur les cordes que sur l'escalier du clavier. L’ouverture à la française (Variation 16) déroule ainsi des rythmes pointés inflexibles et la Variation 28, malgré le tintement des pizzicatos, reste d'une singulière neutralité. On oublie donc le « divertissement », le jeu de contrastes, le plaisir des couleurs, le principe même de la variation, pour se concentrer sur « un plaisir intellectuel subtil ». |
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