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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Gaëtan Naulleau
Andreas Staier, qui a conçu le vaste programme où il n'apparaît que quelques
minutes en solo, laisse à Peter Wollny le soin de le présenter. Et de citer les
témoignages évoquant les concerts domestiques qui se tenaient régulièrement chez
Johann Sebastian Bach, fier des talents musicaux concentrés dans sa famille. Y
assister était un privilège. Ce Le baryton et la soprano se sont pris au jeu d'une proximité où bomber le torse serait aussi ridicule que farder l'aigu. Les graves de Nigl, trop courts pour plusieurs airs, ne sont qu'une broutille dans ce contexte, et dans l'écoute nouvelle qui s'installe ‑ à une exception près, le duo de la cantate BWV 21. Retrouver des pages familières dans un espace chambriste, où elles semblent aller de soi, est une expérience troublante. Au terme du parcours, l'image de l'âme liée à son Seigneur (duo de la Cantate 49 « désorchestré » avec tact) se fait oublier sous celle des amants exaltés.
Le jeu de Staier nous touche
autant par la beauté de sa diction à découvert (le choral pour clavier Wenn
nur den lieben Gott, si cher à Leonhardt), que dans l'accompagnement qu'il
déploie seul, sans basse d'archet, sous le « Schlummert ein » d'Anna
Lucia Richter. Un accord trop fourni, un appui pressé, un arpège sec ou alangui,
et l'étoffe perdait son moelleux, Si le diable est dans les détails, le bon dieu
s'y niche aussi du côté de chez Bach. |
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