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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Gaëtan Naulleau Un baryton faisant le grand écart entre l'itinéraire anxieux des Cantates BWV 56 et 82, et un album Wagner publié dans la foulée ? Un artiste précis, cultivé, approchant à l'occasion une formation sur instruments anciens ? Une hybridation peu concluante entre l'héritage de Hans Hotter et la leçon de Nikolaus Harnoncourt ? C'était il a quelques mois l'album bizarre de Matthias Goerne (cf no 660), c'est aujourd'hui celui de Michael Volle, plus banal mais plus cohérent. Le fossé qui isolait Goerne d'un Freiburger Barock Orchester captivant (souffle, visions, couleurs, hautbois solo) ne menace pas son collègue. L’Akademie für Alte Musik berlinoise se montre conciliante, ses accents ternes et ses phrasés collés aux barres de mesures ne risquent pas de déstabiliser Volle. Un service minimum qui, dans les mouvements vifs, profite à la tenue et la retenue très académiques du baryton, mais qui le laisse survoler un des « Schiummert ein » les moins personnel qu’il nous a été donné d'entendre. Que la berceuse semble alors longue! Et il faudra chercher quelque temps dans la discographie pour trouver un hautbois (ou une flûte) aussi terre à terre dans le premier air d'Ich habe genug et le deuxième d'Ich wili den Kreuztab geme tragen.
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