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Analyste:
Philippe Venturini
Pour son premier disque en allemand, Philippe Jaroussky n'a pas choisi la
facilité : les deux cantates de Bach retenues figurent parmi les plus
enregistrées et comptent de très nombreuses réussites. Signalons ainsi pour
Vergnügte Ruh BWV 170, les versions pour alto masculin de Alfred Deller (Vanguard,
1954), Paul Esswood (Teldec, 1985), Andreas Scholl (Harmonia Mundi, 1997) et
Damien Guillon (ZZT, 2011). Le programme commence assez mal (BWV 170), il
faut bien le reconnaître. Le Freiburger Barockorchester ne semble pas très
concerné, isolé par la prise de son. Philippe Jaroussky additionne les manières
et n'exprime pas les doutes ni les angoisses de l'homme face à sa destinée. Si «
Ich habe genug » profite du magnifique solo de hautbois d'Ann-Kathrin Brüggemann,
il n'en paraît pas moins affecté et d'une portée spirituelle bien courte. La
demi-heure que comptent les deux cantates de Telemann se montre en revanche bien
plus réussie, sans doute parce que la musique, plus naturellement lyrique,
convient mieux au chanteur. Die stille Nacht TWV 1:364, relatant les
derniers instants du Christ au Mont des Oliviers avant son arrestation brille
d'une lumière d'espoir. Et Jesus liegt in letzten Zûgen TWV 1:983,
méditation sur le martyre du Christ, contient un air central, avec violon
obligé, d'une troublante sérénité. On conseillera cependant à qui veut écouter
ces cantates de la Passion dans leur tessiture originale (basse), un très beau
disque de Klaus Mertens avec Shalev AdEl (CPO, 2006-2007).
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